[Hommes et Faits]

La transgression du tabou de l’inceste

vendredi 17 février 2006

La transgression du crime d’inceste, un crime contre l’humanit�

Le livre Inceste, pédocriminalité : crimes contre l’humanité de Illel Kieser ’l Baz est paru aux éditions Lierre & Coudrier.

Vous pouvez vous le procurer par Amazone ou sur notre espace librairie et bientôt chez votre libraire.

Au Canada vous pouvez vous adresser aux éditions de la Fondation Fleur de Lys.

Des affaires très médiatisées ont mis en avant un phénomène qui couvait dans l’ombre de notre bonne conscience : la pédocriminalité, la maltraitance des enfants et la transgression du tabou de l’inceste. Et tout se passe comme si ces crimes ne relevaient que de la criminalité ordinaire. Cela va jusqu’au déni de l’impact de ces crimes.

Le droit français ignore le crime d’inceste et le législateur ne semble pas pressé d’ouvrir le dossier. Des journalistes travaillant loin de l’émotion médiatique, des psychologues confrontés au quotidien de la souffrance enfantine, nous révèlent que ces crimes, loin de n’être que le reflet d’une détresse économique et sociale, touchent toutes les couches de nos sociétés. La banalisation du tourisme sexuel nous avait montré combien une société pouvait refuser d’assumer les pires de ses crimes.

Il semblerait que certaines catégories d’individus : des enfants, des fillettes, des enfants du tiers monde etc. n’aient pas droit au statut d’être humain à part entière. Des affaires étouffées, des signalements qui avortent, autant de faits traduisant un profond malaise collectif. Le landerneau des théoriciens de la psyché se noie dans un maelström d’avancées plus ou moins saugrenues !

J’y dénonce de nombreuses mystifications qui entourent le crime d’inceste et propose différentes approches qui tiennent compte des apports de cliniciens d’origines diverses. Enfin, au plan du droit, il me paraît nécessaire d’inscrire le crime d’inceste – pilier de toutes les cultures – comme crime contre l’humanité car il s’agit d’une atteinte grave portée à la pérénité de l’espèce et toutes les cultures, en tous temps l’ont condamnée.

Cette première étude sera suivie d’une autre, plus complète, sur la relation qui existe entre la tolérance implicite de la pédocriminalité et les dérives d’une société fondée quasi exclusivement sur des lois dites de marché. Il existe une équivalence entre la sémantique guerrière et prédatrice du marché et les comportements d’un prédateur psychique.

Suite à cette parution, de nombreuses critiques ont été publiées, notamment dans les milieux psychanalytiques. Cela n’a rien d’étonnant car je mets en cause l’exercice de la psychanalyse face aux victimes d’inceste, qu’elles soient déjà adultes et rescapées d’une enfance d’esclaves ou mineures.
J’adresse un première réponse à ces critiques dans un article publié sur ce site : La psychanalyse est une coque vide. Illel Kieser

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  • La transgression du tabou de l’inceste

    16 juin 2007

    Je viens de découvrir l’intitulé de votre article et je souhaiterais en savoir plus ? Je fais actuellement une petite recherche sur l’inceste et le tabou et votre article me serais sans doute précieux dans ma réflexion et mes références. Merci des suites que vous pourrez me donner pour un éventuel échange par mail si vous le souhaitez. Je vous remercie d’avance (mail : [email protected])

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    • La transgression du tabou de l’inceste

      19 juin 2007, par Kieser ’l Baz

      En fait l’ouvrage est paru depuis mars 2007. Vous pouvez le commander sur Amazone ou directement sur notre site, dans l’espace librairie.

      Je vais corriger l’article dans ce sens.

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  • La transgression du tabou de l’inceste

    21 mars 2006, par Fushia

    Bonjour Monsieur,

    Je viens de parcourir votre site ; j’attends votre prochain livre avec impatience. Je suis extremement touchée que qu’un puisse voir et dire l’inceste autrement que comme une répétition des relations de la petite enfance, donc psychologique mais aussi culturels et des réactions des gens/de la société.

    Vous aurez surement compris que j’ai été victime d’inceste physique et verbal dans l’enfance et que je suis survivante. Ensuite cela a été des maltraitances professionnelles. Je suis actuellement dans une impasse, à 45 ans !, exclue du monde professionnel car sensible à toute formes de violences ou humiliations même verbales. Je n’arrive pas à retrouve de l’estime pour moi, ni une dignité (prescriptions et deni familial ne sont pas des aides !) Je suis en arret maladie, mais la secu en a marre ; je dois "choisir" entre faire encore des efforts pour me modeler aux brusqueries constantes pour avoir de l’argent ou être considérée invalide ou décider de me suicider car la souffrance devient insupportable, meme après tant d’années de psychothérapiesssss. Suis-je malade ? et incurable ?

    Par ailleurs, vous conseillez le site de l’AIVI. Connaissez-vous sa responsable ? J’en ai fais partie l’an passé et je pourrais témoigner de ce pourquoi les projets n’ont pu aboutir. Pas ici ; c’est délicat et je ne veux faire de procès à personne. Cependant, l’esprit de cette lutte est pour moi le meilleur : informer le public, former et tenter de faire changer les lois.

    Merci de votre patience. Cordialement, Fushia

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    • La transgression du tabou de l’inceste

      22 mars 2006, par Kieser Illel

      Bonjour Fushia, je vous remercie de votre témoignage, double en l’occurence. Sur vous-même et sur une association nationale de défense des victimes de l’inceste. Je connais beaucoup d’associations de ce type et je sais que nombreux sont les problèmes qui se posent. En Europe, nous ne sommes pas encore sortis du mythe de l’amalgame qui fait de la victime une sorte de sous-catégorie humaine. C’est pourquoi je recommande la prise en main directe par les vicitmes elles-mêmes. Et c’est possible. Vous concernant, vous pouvez m’envoyer un mail en cliquant sur le nom de l’auteur. Je vous répondrai directement. Votre parcours de vie est malheureusement trop habituel. Sachez cependant qu’il existe toujours des voies de salut. Ne vous découragez pas et ne donnez pas prise, encore, au prédateur. Il se nourrit de cela : l’anéantissement de sa victime.

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