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Sylvia Brinton Perera Retour vers la d�esse S�veyrat, 1990, 170 pages, 130F. � Encore un livre sur le retour des religions matriarcales, des rituels vitalistes ou naturalistes ? On pourrait s'inqui�ter du foisonnement des livres sur ce sujet, constatant de surcro�t la noria jungienne qui semble se partager l'exclusivit� du sujet avec les "th�oriciens" du Nouvel Age. Une telle compagnie, dans le paysage culturel fran�ais, n'est pas faite pour rafra�chir l'image de C.G. Jung sur lequel on a d�j� beaucoup dit. N'est-il pas pour certains un chantre du nazisme ; pour d'autres un des derniers proph�tes et pour quelques autres un grand pr�curseur ? Il est vrai que l'on retrouve dans le nazisme la marque importante d'un n�ovitalisme qui est d�j� �vident chez Wagner et qui se retrouve aussi chez� les tenants du Nouvel Age. La boucle est alors vite boucl�e et l'on aurait t�t fait de dire que la pens�e de Jung est � la source des id�alismes modernes. Ceux l� m�me que Alain Renaut �pingle (voir plus haut). On aurait cependant oubli� l'essentiel. La pens�e de Jung est fond�e sur un travail clinique. Les d�veloppement qu'il en donne reposent sur un point de vue comparatiste qui vis � montrer que des images contemporaines peuvent se consteller selon des formes d�j� connue par les humains et dans des circonstance sp�cifiques. Si bien que l'on en arrive � percevoir Jung comme un anthropologue relativiste et non comme une sorte de r�veur fou qui aurait consacr� sa vie � la recherche de l'unit� perdue, en visant la lointaine Thul� des nordiques. Sylvia Brinton Perera s'appuie sur cette m�thode comparatiste, si connue des psychanalystes jungiens, pour explorer des mythes qui s'�panouirent du temps o� la position du f�minin dans le champ de l'Histoire n'�tait pas le m�me que dans notre culture. Par suite, c'est un v�ritable expos� de psychologie f�minine qu'il nous est donn� de m�diter. Psychologie de la cr�ation, m�ditation sur l'�volution de la conscience "fabricante et cr�atrice", tels sont les th�mes de l'ouvrage. Pr�face de Pierre Soli�. � � Nathalie Schweighoffer j'avais douze ans Fixot, 1990, 265 pages, 99F. � C'est un document exceptionnellement �mouvant qui nous est livr� par Bernard Fixot . En mars 1989, une jeune femme accepte de t�moigner contre son p�re lors de l'�mission de Fran�ois de Closets, M�diations. A partir de ce moment, comme soutenue par le courage d'avoir vaincu un premier barrage, celui de la confession publique, l'auteur n'aura de cesse de poursuivre son bourreau de ses paroles implacables, accablantes. Le livre appara�t d'embl�e au lecteur comme un exorcisme. �crire devient un acte lib�rateur, le lecteur devient t�moin, Nathalie y puise le sentiment d'exister enfin, apr�s des ann�es de silence terrible. On revoit les violences sexuelles que son p�re lui fit subir pendant cinq ans. La m�moire s'efforce d'aller puiser dans la honte jusqu'� la moindre parcelle de sensation, de sentiment. Une petite fille, clou�e par la violence d'un pervers, laisse percer son cri. On lui avait tellement reproch� de ne pas avoir cri�... L'auteur nous plonge au sein d'une conspiration du silence, ce silence qui p�se sur la vie de quelques "infantes", tel une tenaille. "Y a du silence dans ma t�te, terrible." Une petite phrase simple, elle tinte comme un carillon, elle r�sonne comme un gong qui n'aurait pas de consid�ration pour un c�ur affol�. On conna�t �a dans les temps de guerre, une sorte de fatalit� dans l'absurde, une bouff�e de haine vite arr�t�e par la lutte effr�n�e du corps contre l'horreur, pour survivre, pour garder un peu de soi, m�me au fond de l'ab�me. Tout le livre est tendu contre ce silence qui devient le ma�tre invisible, sorte de potentat terrible, � la loi implacable. "Le salaud vous enferme dans le silence, dans une prison sans barreaux. Invisible." "Mais c'est bizarre, on dirait qu'il n'a pas ouvert la bouche pour parler." La victime, emmur�e est lentement encha�n�e dans une prison aux barreaux impalpables. Il n'est plus n�cessaire d'ordonner, la petite victime a lentement et soigneusement �t� pr�par�e pour le sacrifice en l'honneur des refoulements de la b�te dissimul�e derri�re l'habit impeccable du travailleur-acharn�-bien-sous-tous rapports. Du berceau � la "machine � laver", une m�me poigne s'est empar�e de la vie de cette petite fille... Natahalie ne raconte pas sa haine, m�me si ce qu'elle �crit y fait penser. Elle raconte le silence qui fait irruption dans la vie quand un crime est pass�. C'est un silence moite, une pr�sence �paisse et poisseuse, un moment sur lequel il n'y a pas de retour, jamais ! Effectivement, dans le brouhaha de la ville, dans l'indiff�rence du monde, enfin, un lecteur s'est tu. "Merci d'avoir fait silence en m'�coutant crier" dit-elle en posant sa plume. Ce livre soul�ve un probl�me que le lecteur press� n'aura pas aper�u. Doit-on passer comme si l'on venait d'assister � un spectacle, horrible certes mais tellement noy� dans la masse des �v�nements quotidiens qu'il ne peut que se trouver banalis� ? Comment de telles abjections sont-elle capables de s'installer dans la vie sans que personne ne r�agisse ? Que se passe-t-il au fond de notre culture, au fond de chacun de nous pour qu'un criminel puisse � ce point se sentir prot�g� par un mur de silence. Comme si, la violence sur l'enfant, pourvu qu'elle se produise dans les coulisses d'une maison, �tait assur�e de l'impunit� ? N'y a-t-il pas dans nos soci�t�s, autour de ces faits, une sorte de conjuration du silence, qui, somme toute, se transforme en complicit� passive ? A.K. � � � Alice Miller La connaissance interdite Aubier, 246 pages, 110F ; C'est pour ton bien Aubier, 1989, 320 pages, 110F. � " Il n'est pas vrai que le mal, la destruction, la perversion fassent n�cessairement partie de l'existence humaine, m�me si on le r�p�te sans arr�t." Le mal s'enracine dans le mal, mais son expansion, sa prolif�ration ne sont pas des ph�nom�nes in�luctables, nous dit Alice Miller. Le livre d�nonce le poids d'une �ducation qui brise la volont� de l'enfant pour en faire un �tre ob�issant. Parfois, cette soumission sera conquise sur un terrain de violences sournoises, cach�es. Dans ces murs de silence contre lesquels Nathalie(Cf. ci-dessus) a du se battre si longtemps. Selon l'auteur, le principe du mal et de la violence� est de se propager sur son propre terrain. C'est � partir de cette d�monstration que les psychologues, les juges et les �ducateurs pourront adopter des attitudes plus souples envers l'enfant ou le semi-d�linquant. plus loin, ce sont les parents qui pourront infl�chir une ligne �ducative en s'inspirant des paroles de Miss Miller. L'auteur pose un probl�me dont les manifestations transparaissent dans la cliniques mais dont les racines sont plus profondes. C'est la question de l'ignorance et de l'apathie devant les inconnus de la science qui se pose � nous. C'est une audacieuse perspective qui est offerte � ceux qui seraient tent�s par la prise en consid�ration des hypoth�ses de Miss Miller. En effet, loin du confort et des certitudes morales, c'est encore un fois le silence qui revient interroger le lecteur. Comment sortir du pi�ge des id�es re�ues, comment lib�rer les souffrances que notre corps a emmagasin�es ? Telles sont les questions que Miss Miller a affront� selon une m�thode psychoth�rapeutique mise au point par un th�rapeute suisse.� Il est �trange que ce soit un rite de confession et de lib�ration/exorcisme qui soit ainsi mis � jour par la clinique moderne. Certes Miss Miller est tr�s marginale dans les milieux de la psy francophone. On conna�t la frilosit� et la rigidit� de ceux-ci. L'aventure est �trange au moment o� pr�cis�ment les id�es contemporaines finissent par accepter des conceptions directement issues des cultures f�tichistes ou animistes. On conna�t les travaux de France Schott sur la danse, ceux de Devereux sur la rencontre entre l'ethnologie et la psychanalyse. Jamais, jusque l� un chercheur n'�tait all� � ce point dans l'introduction d'anciens rituels dans ceux de l'�re moderne. Et c'est � partir de la souffrance muette de l'enfant que Miss Miller nous aide � p�n�trer dans un monde que la raison semblait ignorer. C'est aussi � partir d'un probl�me moral que cette aventure semble d�boucher sur une innovation. Le mal est-il incontournable, in�luctable ? L'esp�ce humaine doit-elle faire le sacrifice d'un espoir de paix ? C'est en plongeant au c�ur de notre histoire, en tentant de communiquer avec l'enfant bless� en nous que Miss Miller nous apprend � d�passer ces insurmontables impasses de la logique. C'est pour ton bien est illustr� par trois portraits tragiques, dont celui, in�dit de Adolf Hitler que l'on d�couvrira sous un jour inattendu. Il est enfin une chose qu'il convient de souligner : l'auteur, clinicienne, n'h�site pas � emprunter le chemin de la morale, celui de la philosophie et de l'�thique pour parler de l'exp�rience quotidienne des humains. S�rieuse le�on � ceux qui, �pris de rigueur, nous tiennent un discours de puritain, d�guis� en savant. � � � Le dieu des femmes de Jean No�l Vuarnet,� �d. L'Herne, Coll. M�andres,12OF � Que serait le "dieu des femmes" si son auteur ne pouvait �tre cit� par quelque klossowski entre "la sorci�re" de Michelet et Ernest Hello, ou entre le caviar et le Dom P�rignon... "Sous le manteau bleu de la vierge, elles sont d�shabill�es, tenaill�es, morcel�es : massacres d'innocentes. Le dictionnaire exhibe leurs visages r�vuls�s, leurs seins laiteux : corps morcel�s dont le morceau fait signe". D'o� sortent ces extatiques martyres folles de Dieu, dont nous parle Jean No�l Vuarnet,si ce n'est de quelque p�nis monstrueux aux difformit�s cong�nitales historiques. "...Tout enfant, ON les cherchait dans le Larousse.: leurs mains arrach�es, leurs membres coup�s, leurs t�tes tranch�es... Agn�s voil�e par l'ange et viol�e par le bourreau, les seins tendus d'Agathe, offerts sur un plateau. Au bout d'une tenaille, la dent d'Appolline, vierges farouches promen�es nues dans la ville, conduites au lupanar, d�flor�es, flagell�es, arros�es d'urine et de plomb avant d'�tre livr�es aux fauves, sauvages victimes." "...Tout enfant, ON les cherchait dans le Larousse...", un ON qui tombe � pic pour l'auteur de ces lignes qui croit sans doute ainsi se laver les mains d'une pr�dilection personnelle pr�coce assez difforme. Ce "dieu des femmes"
d�voil� par Jean No�l Vuarnet, en dehors de l'incontournable l�gitimit�
accord�e � certains intellectuels par d'autres intellectuels fait penser � de
la litt�rature pornographique pour sado-maso qui n'en assumerait pas la totale
crudit�, mais pr�f�rerait s'en remettre � quelque d�mesure historiquement
d�montrable. Le st�thoscope universitaire ne
diagnostique pas vraiment l'origine de ces �tats, ni ne parvient � une r�elle
compr�hension du ph�nom�ne, en dehors des sp�culations habituelles autour du
"p�re". Ce "dieu des femmes" est une nostalgie d'homme pour une d�esse toujours pr�te � la colossale impuissance d'une d�fonce collective. Triste spectacle que ces femmes �cartel�es surtout comme pr�texte � une oeuvre litt�raire, encore plus lorsque celle-ci s'ach�te une "conduite" sous un nom de collection ("m�andres"), d�samor�ant ainsi les �ventuelles critiques. Sous la mise en sc�ne de l'auteur, les martyres "spirituelles" ressemblent � des pouliches gagneuses se laissant ins�miner par quelque id�e de dieu provenant d'on ne sait o�. On y voit des "athl�tes" se dopant au supplice pour �tre "affranchies" plus vite du joug de la comp�tition devant les mener au-del� d'elles-m�mes, c'est � dire � Dieu. Mais quel dieu a donc besoin "d'entra�neurs spirituels" ?! Ce dieu-l� est-il vraiment le "dieu des femmes"?! Les saisons de l'�me L'analyse jungienne par les contes de f�es de Marie-Claire Dolghin, Ed. S�veyrat, 13OF � Curieuse
d�nivellation que de passer de la lecture du "dieu des femmes" �
celle des "saisons de l'�me". Apr�s la suffocation ressentie en
traversant les r�gions hautement toxiques de l'histoire, �voqu�es par Jean-No�l
Vuarnet, on ne peut qu'accueillir d'un "ouf" ce retour � la nature...
d'une culture qui sait compter jusqu'� quatre pour retrouver le chemin de nos
saisons. De l'automne �
l'�t�, elle fait p�n�trer le lecteur dans chacune� des saisons par un escalier � trois marches : en �voquant d'abord
les sentiments qu'elle inspire, les traditions n�es autour ainsi que les mythes
susceptibles d'y �tre rattach�s. Par cette d�marche, elle applique et illustre
la m�thode jungienne dite d'amplification. Vis � vis de la
m�thode (jungienne) dont elle s'inspire, l'automne lui fournit une co�ncidence
analogique dont elle a su tirer profit. Cette lumi�re automnale qui semble,
selon ses propres termes, "jeter un dernier �clat venant du sol", lui
permet de resituer les "p�res" de la psychanalyse et de la
psychologie ; les apports de Freud et de Jung y symbolisent les moissons
engrang�es par leurs successeurs. Ces derniers, dont elle se revendique du
nombre, deviennent les cultivateurs qui remettent la terre en travail pour une
nouvelle r�colte. La race des samourais de l'id�al chevaleresque au Japon moderne, de Fran�ois Caragnon, Ed. Dervy-livres, Coll. "les guides de la tradition", 135F. � Le Japon, pays-gourou de chefs d'entreprises du monde entier a trouv� un� nouvel adepte. Fran�ois Caragnon est consultant en marketing et directeur de l'entreprise qu'il a cr��e � la fin de ses �tudes � "sciences-po". "La race des
samoura�s", c'est trois cents pages de compilations �conomiques,
sociologiques, psycho-sociologiques, historiques... s'il n'�tait le fruit d'un
travail �labor� dans le cadre d'une th�se universitaire, cet ouvrage aurait tout
de l'encyclop�die. Il est bon de noter que la parution de ce quatri�me titre dans la collection "les guides de la tradition", r�cemment lanc�e par les �ditions Dervy, y est quelque peu ill�gitime, suffisamment en tout cas pour que le directeur de la collection se sente oblig� d'en justifier la pr�sence. L'un des buts revendiqu�s par cette collection est en effet de retrouver "les sources les plus authentiques des traditions occidentales..." Dans ses propos liminaires, Jacques d'Ar�s (1) d�plore la quasi absence de tradition occidentale ; ou plut�t une d�g�n�rescence et d�perdition ayant progressivement men� l'occident � un pr�sent �chevel� et quelque peu vagabond dans ses orientations. Alors qu'� l'autre bout du monde, toujours selon les propos de Jacques d'Ar�s, "une nation microscopique (2) par rapport � l'ensemble des pays occidentaux semble r�aliser un v�ritable miracle...". Voir le Japon �
travers le regard d'un chef d'entreprise fran�ais, c'est permettre un
diagnostic inqui�tant de l'entreprise et de l'�conomie occidentales. Assur�ment
malades de leur identit�, elles semblent faire une sorte de transfert, en
allant chercher aux antipodes de leurs propres racines la raison d'�tre qui
semble leur faire d�faut. Je me permets�
de mettre en parall�le � ce "syndrome-nippon", l'orientation
prise ces derni�res ann�es par l'actualit� quotidienne du patronat fran�ais.
Celui-ci et de mani�re parfaitement officielle a multipli� des modules de
formations pour "former les cadres au hors-cadre". Sous cette
banni�re tr�s �vocatrice, des conf�rences, s�minaires, ateliers, utilisent
toutes sortes de techniques, allant des outils de la sorcellerie au saut en
parachute ou � l'�lastique (du haut d'un pont) en passant par la "marche
sur des braises" ou le zen (3). L'auteur aborde
�galement les "relations humaines" en �voquant "le sens du
groupe", les "devoirs et obligations morales",
"l'organisation verticale", "le respect de l'autre" ou
encore "la nation-famille et la fiert� nationale", mais l'individu
n'y est jamais mentionn� autrement qu'en "individu-masse". Rien n'est
dit sur les r�ves secrets et l'univers intime du japonais, � tel point que
l'individu finit par n'appara�tre que comme une inexistence consentie,
inf�od�e, � cette fameuse "nation-famille". Ces perp�tuelles apologies font penser � des photos truqu�es. Visiblement, une recherche bien plus fondamentale est � faire autour du "syndrome nippon" �mergeant depuis quelques ann�es dans la psych� des responsables d'entreprises occidentales. Leurs ouvrages, commentaires et analyses concernant ce pays ressemblent beaucoup plus � un �tat hypnotique qu'� un �tat de conscience lucide. (1) historien des religions, �crivain, r�dacteur en chef de la revue Atlantis.
(2) 3400 �les pour 370.000 km (� peine les deux tiers de la France), 120.
millions d'hommes � 320 hts au km2 avec des pointes de 4000 �, une population
ayant tripl� en cent ans et des ressources naturelles pratiquement inexistantes. � � � Les ruses de la communication L'euthanasie des sages, de Henri-Pierre Jeudy, Ed. Plon, 85F. � R�flexion critique d'un philosophe (enseignant qu coll�ge de philosophie), sp�cialiste de la "ville", qui vient rebondir � contrario de l'approche jungienne illustr�e par Marie-Claire Dolghin dans ses "saisons de l'�me". Sur la base d'une
�tude de la communication, il voit � travers la "r�habilitation du
mythe" un nouveau leurre (parmi d'autres) qu'il fait entrer dans la
cat�gorie des "ruses de l'interpr�tation." Il s'agit donc d'un ouvrage-constat, un diagnostic ferm�. C'est une r�flexion redondante cr�ant un simple �cho � cette rumeur g�n�ralis�e contre laquelle l'auteur se porte partie-civile. En ce sens (!), "les ruses de la communication" se fait l'instrument de sa propre d�monstration. Peut-�tre y a t il un sens plus profond dans le choix du sous-titre de l'ouvrage : "l'euthanasie des sages "?! La contamination du sens dans la communication n'aurait-elle pas pour origine (entre autres raisons) le maintien sous perfusion d'une cat�gorie de sages-universitaires maniant l'arbitraire d'une r�flexion-sous-bulle, corollaire des maux sociaux qu'elle met sur la sellette sans jamais engager d'actions de gu�rison. Car peut-on suivre
l'auteur dans sa conclusion : En dehors de l'aspect circonvolutoire de la pens�e, �voquant la course du "grand huit" � la foire du tr�ne, une telle formulation laisse transpara�tre un "apr�s moi le d�luge" ou un "inch'allah" sans grande vertu curative. � � Dominique Janicaud L'Ombre de cette pens�e J�r�me Millon, 1990, 192 p., 170 F � Ou comment r�habiliter Heidegger pour laisser croire que l'engagement suivi par certains intellectuels fran�ais est vierge de toute t�che nazillonne. |
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