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Point de vue anthropologique, analyse psychologique � � Illel Kieser 'l Baz � � � � L'auteur insiste avec raison sur la n�cessit� pour l'astrologue d'affronter la dimension pr�dictive, li�e � l'image m�me de l'astrologue tout comme � celle d'une astronomie capable d'annoncer le mouvement c�leste. Bien entendu, dans le premier cas, cette dimension est largement li�e � l'influence que le praticien exercera sur son patient et sur la nature du transfert, li� � une certaine repr�sentation fantasmatique de l'astrologie. L'articulation entre la pratique sur le terrain� et l'existence d'un support astronomique indiscutable reste cependant � pr�ciser. La divination n'est pas tant un savoir qu'un questionnement�: si je veux savoir ce qui va arriver � une personne donn�e, je me place ipso facto dans le champ divinatoire, quel que soit le mode d'approche pour lequel j'opterai. En revanche, si je veux parler de l'avenir d'une collectivit�, d'une population j'�chapperai peu ou prou au fonctionnement divinatoire pour entrer dans le domaine du statistiquement probable, � partir d'un certain nombre de r�gles g�n�rales qui auront �t� d�gag�es. Jacques Halbronn, 14/01/2002 � Table des mati�resUNE ANTHROPOLOGIE DE L'ASTROLOGIE
� ��L'univers
m'embarrasse et je ne puis songer Voltaire : Satires � � Il y a quelques chose d�aga�ant avec l�Astrologie, c�est sa permanence�! Dans un d�but de si�cle marqu� par la pr�sence totale et totalitaire du rationalisme, il se trouve encore des astrologues et, loi du march� oblige, des clients pour les consulter. Pourquoi l�Astrologie existe-t-elle encore�? C�est la un grave probl�me pos� aux soci�t�s du Nord. L�Inquisition r�ussit � �radiquer le mal de la sorcellerie, la m�decine a chass� les ��sages femmes�� pour en faire des auxiliaires de sant� disciplin�es autant que d�vou�es� Les juges se sont occup�s des ��rebouteux�� gr�ce � la vigilance d�un ordre issu du r�gime de P�tain mais les astrologues sont toujours l�, tiennent congr�s, contr�lent des circuits d��dition, leurs ouvrages occupant des rayons impressionnants dans les rayons des librairies. Et une vedette tr�s m�diatique de cette discipline-mancie vient d�obtenir un doctorat� de sociologie. Cela fit scandale en France mais pas uniquement car de nombreux m�dias europ�ens en firent des commentaires outrag�s. Soit dit en passant, faut-il que l�Universit� soit devenu un lieu de normalisation des savoirs pour �tre choqu� de ce qu�une propagandiste de l�Astrologie soutienne une th�se avec succ�s�? O� est le probl�me, d�autant qu�avant elle des Jacques Halbronn, Patrice Guinard et quelques autres �rudits, historiens, voire praticiens de l�Astrologie ont soutenu des th�ses sur ou autour de l�Astrologie, en France et dans d�autres pays europ�ens�? La question serait-elle devenue si cruciale qu�il faille en faire un d�bat de soci�t�? Il y a dans l�Astrologie quelque chose qui affirme sa pr�sence et qui d�passe cette pseudo-science. Positionnement et mode d�approcheJ�ai d�j� affirm� que pour permettre au lecteur de mieux appr�hender les r�sultats d�une recherche, l�anthropologue devait au pr�alable le pr�venir de son positionnement. En effet, l�int�r�t que je porte � tel ou tel �v�nement signale que quelque chose de moi y est investi d�une fa�on ou d�une autre. Dans les sciences humaines, la neutralit� du chercheur est une utopie et si elle s�affirme comme un pr�alable cela devient de l�imposture. Parfois l�objet de la recherche correspond � un manque dont le comblement orientera mes investigations au point de me rendre aveugle. Mais, contrairement � ce qu�un entendement trop strict de la rigueur imposerait, quelque soit mes motivations inconscientes une contribution aura une valeur �gale � celle d�un autre chercheur, qui dans le m�me domaine proc�dera autrement. L�expos� anthropologique est d�abord t�moignage. � ce titre, l�usage de la premi�re personne du singulier s�impose car ma contribution doit autant � mes anc�tres, � ma culture ainsi qu�� mes pairs, mais je demeure l�interpr�te singulier de cette partition composite. � L�astrologie m�est connue depuis environ 40 ans. Auparavant j�avais abord� la g�omancie telle qu�on la pratique en quelques lieux d�Afrique du Nord et du Niger. L�usage d�une mancie m�a toujours �t� familier et cela ne me choque pas d�entendre dire que l�on va consulter un devin � des moments particuliers de la vie. Et j�ai rencontr� de nombreuses personnes qui, tout en �tant bien ancr�es dans la r�alit�, consultent r�guli�rement un astrologue ou un devin quelconque. Je dois � Madame Boucquillon[1] mon premier apprentissage de l�Astrologie en Europe et mon itin�raire s�est ensuite poursuivi sans que cela me g�ne dans mes �tudes de droit administratif ou de psychologie clinique� Depuis, probablement parce que je suis � cheval sur deux cultures, je me suis, en quelque sorte, sp�cialis� dans l��tude des mancies et des m�decines traditionnelles� En fait, on pourrait dire que je n�avais pas d�autre choix que de m�orienter vers ce que je connaissais d�j�, de ces lointaines montagnes de mon enfance, au mode de vie qui s��talait hors du temps et dont le rythme immuable fut un jour perturb� par l�arriv�e des militaires fran�ais, porteurs de modernit� � La lecture que je fais de l�Astrologie, dans cet article, comme dans tous les autres, consiste � en rapprocher des �l�ments � ceux d�autres disciplines, psychologie, psychanalyse, histoire, histoire des religions, ethnologie� � Ce que l'on nomme Astrologie montre actuellement � son public et � ses d�tracteurs deux visages que d'aucuns croient percevoir. Au premier niveau, celui de la ��caract�rologie��, il s'agirait d'une psychologie individuelle plus ou moins �labor�e suivant les �coles et les syst�mes. Il existe de nombreuses variantes autour d'un noyau central connu � peu de choses pr�s depuis le IVe si�cle av. J.-C. C'est l'astrologie que tout le monde croit conna�tre. En disant : ��Les "Lion", les "Cancer"�; etc. ont telle ou telle vertu���. Pour un observateur rationaliste, on d�voile l� un ancrage f�tichiste, les restes dess�ch�s d'une antique science dont, en fait, on sait peu de choses. Le caract�re tabou de l�Astrologie a probablement repouss� nombre de chercheurs. L'autre niveau �voque plut�t une �uvre spirituelle, un chemin initiatique, un travail sur soi. L�astrologie y voisine avec des disciplines comme la psychanalyse mais aussi avec la branche mystique de certaines religions. Cette tendance ��transpersonnelle�� s�est propag�e dans les milieux du ��New Age�� et de son successeur le ��Next Age��. De cette orientation dont l�Astrologie humaniste est un mod�le, l'Astrologie acquiert une dimension �sot�rique au sens noble o� Antoine Faivre en parle dans Acc�s de l'�sot�risme.[2] Mais, ne soyons pas na�fs c'est aussi en ce point que l'astrologie c�toie de nombreuses entreprises douteuses au plan de la rigueur et de l��pist�mologie. Jacques Halbronn s�est pench� sur la question, je ne reviendrai pas sur ses travaux.[3] � L'astrologie rencontre la psychologie sur son terrain, la connaissance de l'humain, et se trouve en concurrence avec la psychanalyse, l'�ducation spirituelle et l'anthropologie des religions. Seul Jung s'est attaqu� au probl�me pos� par l'astrologie sous ces deux angles, rendant ainsi transmissibles ses hypoth�ses au travers d'une th�orie et d'une pratique psychoth�rapeutique. Mais certaines pesanteurs culturelles font encore de la recherche sur l'�sot�risme un sujet tabou[4]. Et les chercheurs qui s'en approchent semblent comme contamin�s par une sorte de maladie dont le rem�de serait la mise au ban de l'acad�misme.[5] Pourtant il est bien n�cessaire et de grand int�r�t de se pencher sur certains courants de la mystique autant que sur l'histoire de l'astrologie. C'est une branche essentielle � l'�laboration d'un savoir faire et d'un savoir-th�oriser en relation avec les disciplines dites traditionnelles, les exp�riences de sagesse, les techniques de m�ditation... Et l'on sait qu'il manque des moyens d'approche de ces techniques singuli�res touchant aux limites de la psych� humaine comme le sont la divination, les transes, les exercices spirituels, les rituels, l�usage sp�cifique de drogues hallucinog�nes, etc. � Je propose d'esquisser ici une ligne de r�flexion et d�ouvrir des pistes qui, sans �tre forc�ment toutes dot�es de futur, auront le m�rite de lancer la r�flexion hors des sentiers que l'acad�misme a si bien trac�s. Jung nous a donn� une clef g�n�rale d'approche au plan psychologique. Mais nous n'allons pas ici nous mettre � relire son �uvre. Disons que celle-ci est � int�grer dans ses aspects essentiels si l'on veut aborder la dimension psychique de l'astrologie comme mancie. Il nous faut �videmment aussi conna�tre les notions psychologiques aussi essentielles que sont : la projection, la confusion et la diff�renciation, la dialectique Conscient/Inconscient.[6] Gardons pr�sent � l'esprit que rien du psychologique ne peut se r�duire � une seule interpr�tation, si g�niale et pertinente soit-elle. Seuls les axes dynamiques d'une entit� humaine nous apparaissent parfois au travers de quelques d�monstrations, d'�v�nements, de t�moignages et d�interpr�tation. Nous percevons un mouvement mais la personne elle-m�me nous demeure � jamais inconnue. Un legs important de la psychanalyse est la certitude de l'existence de l'Inconscient comme irr�ductible, par d�finition, � la Raison. Disons, pour simplifier, que si la qualit� de la dialectique Conscient/Inconscient d�pend de la repr�sentation que l'�tre se fait du monde, l'existence m�me de l'Inconscient ne peut �tre mise en doute. Cela fait d�sormais partie des donn�es de la science. Tous les scientifiques ne nomment pas Inconscient cette part d�inconnu ou de chaos, mais l'existence d'un ��champ al�atoire�� ou d'un ��espace fractif��, d�un ��trou noir��,... ne fait pas de doute. Et la psychanalyse, loin de donner � la culture occidentale des clefs de lecture de cet inconnu, a r�ussi, au moins, � mettre notre conscience en �veil de ce c�t�. Nous sommes maintenant habitu�s � vivre en c�toyant l'incertitude et cette ��conviction�� se tisse dans l'�preuve que nous faisons de l'existence en nous de cette dimension. En ce sens la psychanalyse est, � l'insu de nombreux psychanalystes, une r�conciliation avec les chemins de la mystique. Elle est une philosophie de l'�preuve et du dialogue � l'autre. C'est tout � la fois une doctrine, une esth�tique et une morale. Et cela ne veut pas dire qu'il y ait rupture entre cette discipline et la science, elle la compl�te, l'humanise et la prolonge. � ��Jung n'a pas voulu abandonner la perspective du psychologue pour nous proposer une philosophie bas�e sur la dialectique de la co�ncidentia oppositorum. Mais il est permis d'esp�rer que ses disciples vont un jour reprendre et prolonger son effort pour pr�ciser les rapports entre l'exp�rience consciente de l'individu et "l'histoire" consciente par l'inconscient collectif.��[7] Mircea Eliade nous encourage donc � poursuivre l��uvre du ma�tre de Zurich mais son optimisme pourrait �tre actuellement temp�r� car, que nous sachions, hormis Luigi Aurigemma,[8] nul disciple de ce psychologue n'a entrepris une �tude de fond sur l'astrologie. Dans la dialectique � laquelle Jung nous sensibilise, la relation dynamique qui se tisse entre les niveaux collectifs et individuels de la psych� ouvre des perspectives int�ressantes pour la recherche. � Et, comme pour anticiper sur ces voies que Jung explorera, Don Neroman affirmait d�j� : ��Les constellations sont dans l'infini du ciel lointain, elles sont les heures peintes sur le cadran... Au contraire les signes zodiacaux ou hi�roglyphes sont dans notre habitat humain, qui est le syst�me soleil-terre.��[10] M�me si la m�taphore doit �tre prise avec pr�caution, nous voyons l� s�affirmer une sorte de synchronisme[11] entre deux mouvements, entre un ici et maintenant et un ailleurs qu�il faudra au moins approcher. � Mais cela pose un probl�me que les rationalistes n'ont pas manqu� de relever. Plus le savoir astrologique quitte la r�alit� physique objective et plus celui-ci est concern� par des niveaux de r�alit� que les instruments de la science ne reconnaissent plus. Il est question � chaque ��progr�s�� de l'outil astrologique, d'ajouter des th�or�mes sans trop se poser la question de savoir o� cela va enfin finir par se loger et s'arr�ter, peut-�tre par �puisement de mati�re grise. L'empirisme de chaque praticien finit par l'emporter mais rien ne raccroche plus l'astrologie � un savoir et � une explication du monde. Cela devient un acte de foi, une religion, un f�tiche ou du d�lire. Et, pour la plupart des astrologues, rien ne peut venir contredire que ce savoir soit v�rit� puisqu'il est fond� sur leur pratique, laquelle v�rifie la tradition per�ue ici comme une entit� �ternelle, comme une sorte de bloc d'archives de l'humanit�. L'astrologue finit par se confondre avec la lecture qu'il fait de l'Histoire du monde. Et cette figuration se retrouve dans certains �crits tels ceux de l'Ordre Rosicrucien A.M.O.R.C.[12] qui �voquent l'existence d'archives se trouvant dans un niveau particulier de l'univers et que seul un initi�, soigneusement pr�par�, pourrait lire � son aise. On parvient alors � discerner la naissance, ou la renaissance, de croyances qui ne manquent pas d'intriguer. Ren� Gu�non, dans Le roi du monde, d�crit une croyance semblable en supposant qu'il existe dans des lieux secrets de la plan�te une sorte de conclave de sages qui orchestrent le ballet du monde. S�agit-il d�un mythe, dans l�esprit des tenants de ces doctrines ou d�une croyance en l�existence r�elle de tels mondes ��parall�les���? L�anthropologue ne se pose pas la question ainsi mais de cette mani�re�: ��Si cette l�gende dure, affichant ainsi sa permanence, que veut-elle dire�? Qu�est-ce que la conscience populaire nous raconte � travers elle�?�� � Mais, cet exercice de lecture � l'infini des pages de la source �ternelle et autiste de la Tradition conduit � un paradoxe. Oublie-t-on que cette v�rit�, � force de se d�multiplier, est en fait devenue un syst�me fort individualis� ? Il n'existerait finalement que des individus astrologues et non une astrologie, des interpr�tations de la Tradition et des illusions d'existence de la Tradition. Car, en quoi, objectivement, la Tradition peut-elle se rep�rer, se maintenir dans sa v�rit� originelle. C'est pourquoi, dans le Miroir irr�el[13], j'ai dit d'elle qu'elle �tait la plus grande prostitu�e de l'Histoire. Mais loin d'en faire un argument critique r�dhibitoire, c'est probablement l'un des points forts de l'astrologue car ce serait un moyen bien bizarre certes mais pertinent d'ouvrir la porte �troite des autres dimensions de la psych� que la Raison ne p�n�tre pas, parce que cela n'a jamais �t� son objet, par d�finition. La Tradition serait une voie indiff�renci�e d�acc�s � l'Inconscient, taill�e sur mesure pour l'astrologue par des outils que sont le th�me personnel et la consultation. L'astrologie, dans son exercice contemporain n'a plus beaucoup � voir avec les astres, son affaire, son commerce se font avec les astres de l'�me.[14] Et nous devons � Jung le terme ��Complexe�� qui nomma ainsi les �toiles vers lesquelles quelques curieux pointent leurs instruments. Mais l'astrologue n'est plus seul sur ce terrain ! Dot�s d'instruments fort diff�rents, le psychologue et ses avatars pointent leurs regards vers les m�mes ciels. Se pose donc la question de l'objet du savoir astrologique, de sa dynamique par rapport � l'Histoire et aux autres disciplines m�me s'il para�t s'�paissir � mesure qu'il s'affirme. Si cet objet est, en premi�re approche, l'Homme et l'Univers, � quelle finalit� propre nous conduit l'astrologue ? Quel est son but ? Quel part lui r�serve-t-on dans notre vie, puisqu'il existe, qu'on le paie et que la profession n'est pas en voie d'extinction ? � A voir la multiplicit� et la complexit� des syst�mes astrologiques contemporains, l'astrologie appara�t comme un outil touffu et labyrinthique, pourtant sa finesse appara�t dans l'approfondissement de son �tude ; puissance et compl�tude plus pertinentes que les attributs de la psychologie.[15] L'astrologie ne se domestique pas facilement. L'exp�rience quotidienne le montre bien. Cependant si la psychologie se fixe toutes sortes de limites par son objet et son �thique entre autre, l'astrologie, elle, � cause de l'�tendue de son objet semble ne pas en avoir. N'y a-t-il pas de quoi rester m�dus� devant l'ampleur du ph�nom�ne, terrass� par l'importance de ce qui se cache derri�re cette discipline, ce corps de savoir ? L'astrologie serait-elle alors la manifestation maniaque d'un ph�nom�ne de soci�t� plus ample et plus infiltr� dans le tissu culturel ? La question se pose aussi de la qualit� de ce savoir, surtout quand il s'agit de prendre en compte la th�se selon laquelle l'astrologie, comme "savoir" traditionnel renvoie � la figure de l'Homme Total porteur de sens en lui-m�me et indissociable de ses rapports � l'univers. Une �cologie dynamique en quelque sorte, et qui aurait int�gr� la dimension affective ! Admettre que l'astrologie se donne comme objet d'�tude l'Adam cosmique, l'Anthropos dans sa double composante historique et contemporaine, c'est d�finir un nouveau champ du savoir que seule la physique contemporaine s'�tait donn� jusque l�, l'�cologie �galement mais sans y r�ussir tout � fait. � T�l�charger le texte complet, 76 pages, format *.rtf, 660KO � ConclusionIl y a des mill�naires, Epicure avait d�j� rep�r� et nomm� le ph�nom�ne du magn�tisme, son �l�ve Epict�te en arriva � une v�ritable th�orie des influences qui anticipait sur les d�couvertes de la psychanalyse et sa suite. L'astrologie, ersatz d'un antique savoir qui fut puissant et fondateur de civilisation, ne porte-t-il pas en lui les germes d'une m�moire du futur ? Telle est la question que je pose aux jeunes chercheurs. La condition, ne serait-elle pas alors de se d�gager tant des tutelles du savoir doctrinaire que des postulats de l'astrologie elle-m�me, ou de la psychanalyse ? Inventer une science des complexes � aster � inspir�e du patrimoine divinatoire de l'humanit� sans rien avoir � sacrifier aux astrologues ni aux dogmes de la Raison. � Illel Kieser, �dition originale, Paris le 15/08/91, revue et corrig�e � Toulouse le 17/01/2002 �[1] � Install�e rue Lecourbe � Paris� [2] � Gallimard, Paris 1979. [3] � Voir certains de ses expos�s sur ce site. [4] � L�Astrologie, � vrai dire, ne fait plus tant partie de l��sot�risme des cultures occidentales. C�est quasiment devenu une institution. [5] � C'est l�, dans nos soci�t�s, un r�flexe de d�fense inconscient contre une "contamination psychique". Et cela rel�ve vraiment de l'anthropologie. En ob�issant ainsi � ce m�canisme la plupart des �lites intellectuelles ne savent pas qu'elle reproduisent une attitude tr�s antique que le peuple avait face aux sorciers mais aussi � l'�gard de tous ceux qui pouvaient �tre contamin�s par les effluves de l'au-del�, les gu�risseurs, les pr�tres, les devins, les �trangers, les po�tes, les ��m�diateurs�� en quelque sorte. D�o�, ne l�oublions pas le terme ��m�decin��, ��th�rapeute��. [6] � Pour faciliter l�approche, un glossaire donnera une d�finition des termes utilis�s. On pourra �galement consult� Les types psychologiques de C.G. Jung. [7] � Briser le toit de la maison, article la cr�ativit� et ses symboles, par Mircea Eliade, Gallimard � Essais, 1986 [8] � Le signe zodiacal du Scorpion, �d. Mouton � CNRS, Paris 1984. [10] � In Grande encyclop�die des sciences occultes, 1947. [11] � Les termes synchrone, synchronisme et synchronicit� reviendront souvent. Il convient de pr�ciser que l�acception jungienne diff�re sensiblement de celle de l�historien. Cf. Jacques Halbronn, notamment. [12] � Ancien et Mystique Ordre de la Rose Croix, une congr�gation qui influen�a probablement la franc-ma�onnerie dans ses rites les plu secrets. Un Ordre Martiniste, d�inspiration mystique chr�tienne lui est associ�. [13] � Centre de documentation de la Facult� Libre d'Anthropologie de Paris. In�dit. [14] � Cf. J. Halbronn, d�j� cit�. [15] � Psychologie acad�mique, m�tin�e de psychanalysme, que j'appelle primaire au regard d'autres "psychologies" contemporaines en cours d'�laboration et qui commencent � inclure l'astrologie dans leur champ th�orique et pratique. | |||||
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