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Jacques Halbronn, docteur �s Lettres � � Annonce du plan� T�l�charger l'ouvrage en PDF, 700Ko � (Acrobat Reader) T�l�charger l'ouvrage en RTF, 750Ko � � � �
La premi�re question que nous nous poserons est celle du rapport complexe des Juifs � leur Terre. Est il heureux pour les Juifs de se rassembler ainsi�? La deuxi�me question se situe plus sp�cifiquement autour d'une r�flexion sur les �v�nements faisant suite � la R�volution Fran�aise Est il souhaitable que les Juifs s'assimilent�? La troisi�me question est une tentative de d�finition de la mission juive. Premier voletDans un premier volet, nous nous interrogerons sur le lien qui unit les Juifs � cette Terre biblique qu'ils eurent � conqu�rir au sortir du d�sert. Cette Terre est �videmment en dialectique avec la Diaspora. Et la question qui est pos�e en filigrane est la suivante: quel est l'�tat naturel des Juifs, la s�dentarit� du Royaume ou le nomadisme diasporique. Les Juifs furent ils vraiment plus heureux dans le premier que dans le second cas�? L���Ancien Testament � � ou de pr�f�rence la � Bible Juive �[1] � ne vise-t-il pas d'abord � assurer les droits des H�breux sur la Terre de Canaan�? N'�vacue-t-il pas tant que faire se peut la dimension diasporique consid�r�e comme un �tat r�volu c�l�br� par la P�que juive (Pessah) dont on ne conserve que quelques bribes tout comme, d'ailleurs, l'astrologie s'est vue gomm�e de certains passages de la Bible[2]. Il y a dans ces textes un refoulement d'un pass� consid�r� comme d�pass� et qui pourrait fort bien �tre d'essence diasporique. Plan du Premier VoletPremi�re Partie � De l'origine du peuple juif Deuxi�me Partie � Le Retour � Sion Troisi�me Partie � Les probl�mes de l'�tat d'Isra�l Deuxi�me voletDans un deuxi�me volet, nous aborderons plus sp�cifiquement la question des rapports entre les Juifs et les sciences occultes. L'on peut dire que les Juifs ont souvent �t� les victimes de certaines croyances, de rumeurs superstitieuses � tel le meurtre rituel � mais aussi les faux Messies tel Shabata� Zevi et que l'occultisme a aliment� aussi bien l'antis�mitisme que le sionisme. Il conviendra de se familiariser avec certains th�mes classiques des repr�sentations de la fin des temps appartenant � un occultisme chr�tien dont l'honn�te homme d'aujourd'hui consid�re � tort ou � raison que cela ne fait pas partie de son bagage, ce qui risque de le priver de certaines cl�s. Plan du deuxi�me voletPremi�re Partie � Juda�sme et Occultisme Deuxi�me Partie � Antis�mistisme et Occultisme Troisi�me Partie � Les Sionismes messianiques Troisi�me voletDans le troisi�me volet, nous nous efforcerons de pr�ciser quelle pourrait �tre la place des Juifs dans le monde, d'un point de vue diasporique. La question que nous posons tient � l'impression g�n�rale que nous ressentons selon laquelle les Juifs ont, dans leur tr�s grande majorit�, d�missionn� par rapport � des t�ches trop dangereuses et qui leur ont co�t� trop cher. Les Juifs sont, � diff�rents titres, devenus tr�s casaniers. Peuvent-ils se le permettre�? Peuvent ils par ailleurs se satisfaire d'une multiplicit� anarchique des discours�? Plan du Troisi�me VoletPremi�re Partie � Le Juif comme �tranger mod�le Deuxi�me Partie � Le r�le implosif du Juif Troisi�me Partie � Un juda�sme inhib� Quatri�me Partie � Vers une nouvelle conscience juive � � � Avant publication, voici l�avertissement que l�auteur nous a adress�e[3]�: ��Cette mise au point vise � mettre en perspective le texte ainsi publi� en le recadrant par rapport � mes positions actuelles. Je pense que la situation des juifs au XXe si�cle est atypique. On les per�oit comme des personnes d�plac�es, expuls�es du fait de l'�migration vers Isra�l, de la d�colonisation, des pers�cutions mais fondamentalement les juifs sont enracin�s dans la r�gion de leurs a�eux, dans leurs diasporas respectives. Je suis en faveur du retour des juifs vers leurs pays d'origine, celui de leur m�moire familiale�: la France et Isra�l ne sauraient �tre pour les juifs que des lieux temporaires de refuge, d'asile, de transit. Seuls ont droit de cit� de fa�on permanente en France les juifs de souche fran�aise, ceux dont les a�eux appartiennent depuis des si�cles � la sph�re culturelle francophone. Je crois � la n�cessit� du retour� des juifs vers le Maghreb ou le Machrek, vers la Turquie ou l'Egypte, et ainsi de suite. En ce qui concerne Isra�l, je suis en faveur de la pr�sence juive en Palestine mais sans citoyennet� isra�lienne. Le juif doit r�apprendre � �tre minoritaire sans chercher pour autant � s'assimiler dans la la�cit�. Les juifs ne sont vou�s au statut d'�tranger que de fa�on ponctuelle, ils sont dans une alt�rit� radicale qui r�siste au temps mais en m�me temps ils sont enracin�s. L'alt�rit� n'est pas le fait de l'�tranger vou� � terme � dispara�tre dans le creuset national. L'alt�rit� du juif est synchronique, celle de l'�tranger n'est que diachronique. L'alt�rit� du juif est fonctionnelle, celle de l'�tranger est al�atoire et passag�re. Pour conclure, selon une terminologie emprunt�e � la psychanalyse, je dirai que le juif est le MOI et le non juif le SURMOI et que le surmoi n'existe que par rapport au moi. Le harc�lement des juifs tant par leurs propres lois que par les lois qu'on leur impose montre bien � quel point ils vivent dans un environnement surmo�que.�� J. H. Le 3 juillet 2001� � � � [1] � Cette formule n'est pas neutre car elle laisse entendre que c'est une alliance d�pass�e et qu'il y en a une nouvelle. (Nouveau Testament) Il conviendrait de trouver une autre expression, moins pol�mique. [2] � Cf. J. Halbronn:le Monde Juif et l'Astrologie opus cit�. [3] � Note du Webmestre. |
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