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P�docriminalit� et soci�t�
Support de portique-Court des Lions de l'Alhambra

De la criminalit� ordinaire au crime contre l'humanit�

Sans que nous y prenions garde, la transgression du tabou de l�inceste et la p�docriminalit� se g�n�ralisent de mani�re ophidienne. Crimes souvent trop facilement attribu�s au quart-monde de nos soci�t�s. Il se d�couvre chaque jour davantage qu�il s�agit d�un mal bien plus global, �tendu et num�riquement important.

Dissocier les proc�s retentissants � Outreau, Angers � du tourisme sexuel, de la violence au quotidien, des maltraitances vari�es, c'est ignorer la forte impr�gnation d'une tol�rance coupable, c�est ignorer que des r�seaux anciens s�organisent autour de rituels macabres o� des enfants et des jeunes femmes sont sacrifi�s pour le plaisir pervers de quelques individus � hommes et femmes � appartenant � des professions au-dessus de tout soup�on.

Faire des proc�s fortement m�diatis�s des �v�nements d�exception est une affaire de presse et ces appels � l��motion du public masquent une r�alit� que nous, citoyens des d�mocraties modernes, ne voulons pas affronter sous diff�rents pr�textes qu�il s�agirait de rep�rer afin de mieux comprendre comment cette ���pid�mie�� se d�veloppe.

Ailleurs, dans des pavillons cossus, des enfants, de plus en plus souvent en bas �ge, subissent en silence les assauts d�un p�re ou d�un beau-p�re, parfois d�un oncle ou d�un ��ami de la famille�� � un monsieur si bien�! Ce n�est que quand les faits sont �tablis, enfin, que l�horreur se r�pand dans les rues si calmes de ces zones pavillonnaires comme un flot de boue, s�abattant l� comme une catastrophe impr�vue�

Les m�dias distillent ces nouvelles comme autant d��toiles sombres d�un ciel qui n�existe pas, sinon dans les fantasmes de ceux qui se battent pour la d�fense de ces innocents ou de ceux qui parlent de vastes r�seaux fort bien organis�s, en Europe, en Russie, aux USA�

Non, la rumeur, largement aliment�e par la folie �motionnelle des reportages, ne nous parle que de faits isol�s, des lambeaux de d�ch�ance de nos soci�t�s, un mal avec lequel il nous faut accepter de vivre. Une pollution psychique pour laquelle nous pourrions �ventuellement songer � des �tats g�n�raux, mais... quelques commissions parlementaires, plus tard.

Le Mal, en soi, a toujours exist� et, soyons r�alistes, il existera toujours, Mais, doit-on pour autant se d�douaner de toute forme d�implication, voire d�une simple curiosit� offens�e.

Tout d�pend de l�espace que l�on offre � la peste noire de la p�docriminalit� pour propager son fl�au. Tout d�pend �galement de la limite que nous imposons au Mal. De ce point de vue nos soci�t�s bien pensantes et polies par le vernis d�un h�g�monisme plan�taire parviennent � un point de leur histoire o� il s�av�re important de rendre des comptes et de faire le point sur la limite que nous imposons � la d�mesure. C'est l'affaire de tous !

Vos commentaires et t�moignages
Bibliographie et sites Internet
De la pertinence de la r�silience,
Illel Kieser
La r�silience, pr�sentation,�
Claudia Samson
La psychanalyse face � l'inceste,
Illel Kieser
T�moignages � 1
T�moignages � 2
T�moignages � 3
Cr�� le 9 janvier 2006
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Il 'L Baz, � Lierre & Coudrier
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Lierre & Coudrier �diteur
Collection Hommes et Faits
� Paris 1996
La Pagu�re
31230 Mauvezin de l'Isle
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