Bonjour Jenny,
j’ai lu avec beaucoup d’attention votre témoignage et ne puis m’empêcher d’y ressentir autant votre souffrance que votre courage.
Je ne m’habituerai jamais à ’existence de ce mal et je me dis qu’il ne faut surtout pas s’y habituer. C’est ce qui nous donnera toujours les ressources pour y réagir, lutter contre.
En vous lisant je constate que vous avez déjà réussi à vaincre de nombreux obstacles, notamment celui du silence mais vous restez imprégnée de cette sensation d’être vous-même sale, salie.
Et là, seul le temps pourra vous aider à traverser mais les bases, pour vous sont là, en votre jeune âge. Que vous ayez à faire le deuil d’une famille aimante, d’un accompagnement aimant par des membres de votre famille représente une douleur d’autant plus vive que nos sociétés, hypocritement, nous présentent cela comme valeur fondamentale alors qu’elle les foulent au pied.
Sachez dire non à des stéréotypes et à des préjugés qui, déjà, n’ont plus de valeurs pour vous.
Si vous vous tournez vers d’autres déshérités vous trouverez le gîte de votre épanouissement. Vous aurez ce courage supplémentaire et, cela vous étonnera sûrement, vous pourrez apporter à d’autres le fruit de votre vécu. Cela est un bien précieux.
Dites non, luttez, c’est de vous qu’il s’agit, vivez pour vous ! Kieser
PS : si vous lisez ou réagissez à ce message laissez-moi votre adresse e-mail afin que nous puissions rester en relation directe.