Rolland raconte...
Le 11/05/98 Ce jour se déroule sur fond pâle de drap de lit, je reste immobile, Je ne chasse même pas les heures lascives, je suis sur la photographie de ce jour avant même de l’avoir vécu. Quelle est cette étrange force qui tisse les fils de ma mémoire ? Un jour est rempli moitié de plein, moitié de vide, instantané cliché de notre propre impuissance. Les jours de survivance défilent comme un paysage derrière la vitre d’un train, pressés d’en finir de ce voyage lourd de rêves morts gisants sur les (...)