Machines A Sous Gratis

Les Limes...

�

Bernard Heuvelmans et la cryptozoologie
Boris Porchnev, Jean Roche
Les femmes et l'Astrologie, Anne Rose
Pierre A. Riffard, L'Esot�risme. Un ouvrage ma�tre.

Deux num�ros sp�ciaux de Sciences et Avenir�: La cinqui�me dimension in Sciences et Avenir f�vrier 2001
L'origine des dieux in Sciences et Avenir janvier 1999

�

aux confins des sciences humaines

�

�

�

Les sciences humaines ne s’int�ressent pas � l’ensemble des actes de la vie quotidienne de l’Homme. L’int�r�t d’une �tude sur un sujet d�pendra des lieux, du temps et des circonstances. Ainsi est-il d’un tr�s grand int�r�t d’�tudier les pratiques pr�dictives chez les indiens Aymaras. Mais s’int�resser � l’exercice de l’Astrologie en Europe, voire aux USA s’av�rera scabreux et dangereux pour la ��carri�re�� et la notori�t� du candidat chercheur, qu’il soit anthropologue ou psychologue - chacune de ces disciplines �tant pourtant dot�e d’outils pour appr�hender l’un et l’autre sujet..

Certaines affaires sont class�es et quiconque se prendrait de l’id�e d'y fouiller se verrait mis hors ban.

Voil� plus de quarante ans que, par un curieux d�tour du destin, j’ai d� m’int�resser � l’Astrologie, � son exercice en Europe. Tout ce que j’avais appris de mes ma�tres universitaires me conduisit � penser que l’Astrologie, comme fait humain, �tait aussi digne d’�tude que sont les pratiques de transe des gu�risseurs philippins. (Ce faisant, j’ai p�n�tr� chacun de ces univers et ces ��voyages�� ne m’ont, jusque l�, montr� aucune diff�rence notable justifiant les pr�vention des biens pensants.) Cependant cela n’a pas emp�ch� ces ma�tres r�put�s progressistes de me refuser plusieurs sujets de th�se… J’ai en effet la conviction chevill�e au corps, et je pr�f�re l’Astrologie comme sujet d’�tude et de recherche que les pratiques de la transe quelque part au bout du monde. Apr�s tout, cela me co�te moins cher d’aller m’entretenir avec un astrologue � Paris que d’aller � Djakarta et y passer trois � six mois en me d�guisant d’ailleurs pour la circonstance pour cacher mes jambes blanches. J’obtiendrai plus de cet astrologue qui parle ma langue, conna�t le m�me milieu plut�t que d’extraire quoique ce soit de ce gu�risseur qui, l�gitimement, se m�fie de moi car il ne sait rien de mes motivations et me confond vaguement avec un touriste plus soucieux d’exploiter les ressources de sa r�gion que de conna�tre sur le fond les syst�mes de croyance auxquels il adh�re depuis l’enfance.

L'exp�rience et la pratique du terrain m’enseignent qu’il faut plus de deux ou trois ans pour conna�tre dans le d�tail le syst�me de repr�sentations de l’un de mes semblables. Mais, si je passe trois mois en Casamance, je produirai, d�s le mois d’octobre - j’aurai en effet profit� de mes vacances estivales pour emprunter un charter direction la Casamance via Dakar.

Donc, d�s le mois d’octobre - le temps de classer mes cahiers et mes photos, je serai en mesure de faire lire un m�moire qui rendra compte de mes recherches… Cet �crit savant sera analys�, d�cortiqu�, en tout cas jug� digne d’int�r�t.

Mais, que je m’avise de produire un m�moire sur les pratiques de l’Astrologie en relation avec les th�ories des Sciences Humaines - par exemple - et je vois d�j� des sourcils en accent circonflexe sur les arcades sourcili�res de mes pairs savants.

Ne vivons nous pas dans des nations de Raison�? L’Astrologie�? Une vaine croyance, un r�sidu archa�que, un refuge pour quelques �tres atteints de d�raison. Sans int�r�t�! Et qui voudrait s’aviser de publier un tel m�moire d’�tude dans les circuits de l’�dition scientifique se verrait opposer un sourire m�prisant.

Pourtant, � tous ces titres, l’Astrologie est digne d’�tre l’objet d’une �tude psychologique et anthropologique. Point question de revenir l�-dessus�!

C’est ce qui explique la place de Jacques Halbronn sur ce site, de Anne Rose et de quelques autres. Quant � moi, le temps de r�unir mes notes - plus de 2000 pages, r�diger des m�moires de recherche et je rendrai compte de 40 ans ��de s�jour parmi les derniers sorciers de notre civilisation��.

Mais les hasards ne parviennent pas � limiter la ligne d’horizon l� o� la raison le voudrait.

Prenons un exemple�! L’univers des astronomes et des astrophysiciens est actuellement boulevers� par les d�couvertes et les hypoth�ses actuelles dans le domaine astronomique… Pour tout dire, le rien p�serait tr�s lourd sur une balance d’Avogadro et l’�nergie du vide au lieu d’attirer provoquerait plut�t un mouvement de r�pulsion universel si bien que dans 150 milliards d’ann�es votre ciel risque d’�tre vide. Cela ne vous dit rien�? �videmment�! Pourtant cela aura une influence consid�rables sur notre vie quotidienne dans les prochaines d�cennies. Pour l’instant le moteur qui produira de l’�nergie � partir du vide n’est pas encore invent�. Mais il est techniquement viable�! Savez-vous ce que cela veut dire�? Qu’il sera possible de produire de l’�nergie � partir d’une pierre, par exemple, sans perte ni pollution. Nul besoin de combustible fossile, juste de l’eau ou de l’air et du carbone�! Ce dont nous sommes faits apr�s tout non�?

Allons plus loin avec nos r�veurs fous qui font le monde de demain. Le monde ne se r�duirait pas � 3, 4 dimensions - cela finit par rentrer dans les mœurs - mais il serait d�j� raisonnable d’envisager une cinqui�me dimension voire d’autres car les possibilit�s sont extensibles…

Pour l’instant, cela n’int�resse que les techniciens et les m�cano de l’avenir mais ni les psychologues ni les anthropologues. Or il s’agit d’une repr�sentation du monde. Elle d�termine donc la mise en place des composantes de notre vie, pas seulement au plan technique, au plan moral et philosophique. D�s lors il s’agit d’un objet d’�tude au m�me tire que la repr�sentation du monde des tribus Inuits.

Milliards d’ann�es, cinq, six et plus dimensions, aucune raison de se pr�occuper de l‘avenir. S’en pr�occuper non, s’y int�resser oui�!

Pourquoi�?

�

Les milliards d’ann�es�: si notre esprit est capable d’envisager un futur en milliards d’ann�es - ce qui est inepte du point de vue d’une vie humaine, mais … - c’est que nous sommes � l’aube d’une invention qui permettra d’acc�der � ces milliards d’ann�es dans une vie humaine - cela c’est l’�tude des syst�mes humains de repr�sentation du monde qui me permet de le dire. Scientifiquement cela est possible. Techniquement, il faudra inventer les outils et pour l’instant seuls les sc�naristes en sont capables… Tiens donc des artistes�! l’Imaginaire�?

�

Cinq dimensions, voire plus… pas de quoi fouetter un chat m�me si les cosmologistes modernes en bavent�! Pourquoi dis-je que c’est banal�? Parce que depuis des mill�naires les cultures s’appliquent � affirmer que des �tres venus d’ailleurs communiquent avec nous. Mais les historiens ignorent ces conclusions bouleversantes.
Allons plus loin. Qui me dit que le r�ve que j'ai fait cette nuit n'a pas produit une distorsion dans une autre des ces dimensions. Au risque de choquer, scientifiquement, c'est envisageable. (Une autre fois, je vous raconterai l'histoire du sorcier faiseur de pluie.)

Or, que veut dire l’existence d’une cinqui�me dimension�? Qu’il existe une possibilit� scientifique que notre dimension soit p�n�tr�e par des objets venant de ces autres dimensions de l’Univers.

Nous parlons ici de cosmologie moderne pas de psychologie. Et pour cause pas un seul psychologue ne s’est int�ress� � l’�tudes des cosmographies modernes. Cela para�t appartenir � un monde non-humain. Il est vrai que quand, au XXIe si�cle, l’on persiste � afficher son ignorance en d�battant de l’Œdipe sans tenir compte du mythe entier, en ne tenant compte que de l’�pisode incestueux du h�ros on d�montre une notable absence de culture et une tendance suspecte � esquiver les �nigmes. Parler du complexe d’Œdipe en ignorant que ce dernier finit ses jours devin, accompagn� par sa fille sur sa route errante et aveugle rel�ve de la supercherie. Disons alors que certains seraient plus enclins � s'int�resser � la vie d’Œdipe devin qu'� son �pisode incestueux...

Et puisque l’on parle des talents divinatoires d’Œdipe, pourquoi ne pas s’int�resser � l’aspect psychologique de ces talents toujours actifs de nos jours…

Cette rubrique abordera les sujets oubli�s de la science.

I. Kieser 'l Baz, Toulouse 30/06/2001






�

Cr�� le 30 Juin 2001

�