samedi 26 août 2006
Un article qui vaut le détour pour ce qu’il nous signale de différent en matière de système social. Violence dans la conjugalité de Agnès Echène, Chercheuse en anthropolgie culturelle, Consultante en communication, Auteure dramatique.
Le débat qui suit est tout aussi intéressant. Citation : « Ignorant la Loi et le Droit, mais régies par le Tabou, et à condition de n’avoir pas été acculturées, nombre de sociétés ne pratiquent pas le mariage et semblent maîtriser efficacement la violence sexuelle. »
Autre point de vue qui mériterait un débat : Le tabou de l’inceste comme frein au développement de la libido au dedans de la cellule communautaire. C’est ce qui explique à la fois l’universalité du tabou et son aménagement selon les disposition morales.
On a beaucoup dit sur l’universalité de ce tabou mais jamais selon une topique dedans/dehors. Le dehors étant le monde de l’étranger, donc, ce qui attire et fait peur. Il y a quelque chose à creuser de ce côté-ci. Outre que cette disposition limite la violence sexuelle, elle introduit la dimension du sentiment positif dans la relation à l’étranger — l’être du dehors — alors que nous ne connaissons que celle du sentiment négatif et de rejet pour aborder notre « dehors ». Ajoutons à cela que cette disposition, appliquée à l’homme — le genre masculin —, impose à ce dernier de devoir se soumettre au contrôle de sentiments positifs et non de domination.