mardi 25 janvier 2011
Le blogueur, « hommes libres » s’interroge sur l’opportunité de la dépénalisation de l’inceste entre adultes consentants qui fait actuellement débat en Suisse.
L’argumentation, entre émotion et rationalité, est caractéristique de la mentalité actuelle en francophonie qui voudrait que l’émotion n’intervienne jamais dans les affaires de mœurs. Selon l’auteur la raison prime sur la morale qui serait une sorte d’archaïsme directement issue de la religion.
L’auteur ignore cependant que tout discours rationnel est imprégné de l’émotion qui le fait naître (neurosciences). Ainsi il passe volontiers - il fait l’impasse - sur ses propres émotions qui lui inspirent un avis évident en le lisant.
Le problème n’est pas celui de la permissivité de l’inceste entre adultes consentants mais de la prise de parti dans un faux débat. Il n’est jamais question, dans le texte, de sa position quant à un inceste subi par un mineur. Dans sa rhétorique il confond volontiers l’inceste entre adulte et l’inceste commis par une personne ayant autorité.
Cette délicate distinction est rarement prise en compte par les défenseurs de la liberté de mœurs, contre laquelle nous n’avons rien à dire. Elle profite néanmoins à des prédateurs qui introduisent une argumentation sur l’âge de la victime. Par exemple, quand commence l’état d’adulte ? Subtil argument à partir duquel les dérives peuvent commencer….
Voir en ligne : Les hommes libres