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De l’image mythique de M�d�e � la Grande D�esse
dimanche 18 octobre 2015, par
A l’origine de la construction d’une civilisation, �merge un mythe fondateur. Les recherches ant�rieures ont montr� que le mythe jud�o-chr�tien est l’aboutissement d’une �volution jalonn�e par des �tapes d’unification, sous les traits d’une Grande D�esse M�re, nourrici�re et terrible, suivie de diff�renciations progressives en un panth�on o� chaque figure est dot�e d’une sp�cialit�, pour se r�soudre en une dualit� opposant un Dieu tout-puissant au Diable.
, nous retrouvons M�d�e, figure civilisatrice, comme un avatar de la divinit�, dont le renforcement des caract�res humains m�diatise la puissance aupr�s des hommes.
http://hommes-et-faits.com/mythes/Kb_Mythe_Src_02.htm
Il nous est apparu important de r��diter cet article de Catherine Barb�, il peut en effet nous aider � comprendre comment la civilisation des indo-europ�ens a peu � peu effac� les cultes de la Grande d�esse, installant du m�me coup une culture patriarcale qui, tout en paraissant actuellement en voie d’effondrement, n’en continue pas moins de marquer notre �poque. Note du webma�tre
L’humanit� s’est construite sur un grand principe fondateur, inaccessible, sinon m�taphoriquement, par le mythe.
A l’origine de la construction d’une civilisation, �merge un mythe fondateur. Les recherches ant�rieures ont montr� que le mythe jud�o-chr�tien est l’aboutissement d’une �volution jalonn�e par des �tapes d’unification, sous les traits d’une Grande D�esse M�re, nourrici�re et terrible, suivie de diff�renciations progressives en un panth�on o� chaque figure est dot�e d’une sp�cialit�, pour se r�soudre en une dualit� opposant un Dieu tout-puissant au Diable.
Sur les traces de la Grande D�esse, nous retrouvons M�d�e, figure civilisatrice, comme un avatar de la divinit�, dont le renforcement des caract�res humains m�diatise la puissance aupr�s des hommes.
Comme la ��ma�tresse que surtout elle r�v�re��, elle sera �vinc�e progressivement du panth�on pour se retrouver projet�e dans l’Histoire.
L’itin�raire qui conduit aux sources du mythe est sem� d’emb�ches. Il est en effet difficile de suivre les m�andres de l’imaginaire, sans prendre en consid�ration l’Histoire et les traces litt�raires du mythe, au risque parfois de s’y perdre. Ainsi, c�dant � la pr�tention de mener de front deux axes de recherche sur les deux plans, remontant le fil du texte d�j� �crit, il nous appara�t nettement que nous nous sommes heurt�e � l’impossibilit� de d�gager nettement le sch�ma des repr�sentations. Le chemin est long qui m�ne � la ma�trise dont a fait preuve Bernard Teyss�dre en la mati�re. Le coup d’essai fait le ma�tre dans le monde des h�ros, mais pour le chercheur, il est le prix d’un effort et d’une asc�se, sans qu’il soit pour autant assur� d’en �tre r�compens�.
Nous esp�rons seulement que de l’abondance du mat�riau trait�, bien loin d’�tre �puis�, �mergeront quelques traits dominants, utiles � notre d�monstration. Ce qui reste dans l’ombre, le flou, l’inexpliqu� sera l’occasion, nous l’esp�rons, de d�veloppements et d’approfondissements ult�rieurs.
Vous pouvez lire l’int�gralit� de l’article en suivant ce lien
Voir en ligne : Aux sources du mythe, la qu�te