Les p�rip�ties du proc�s d’Outreau et le proc�s en appel pourraient nous dire que la parole des enfants serait manipul�e par les adultes, invalidant donc sa port�e. Ce en quoi le c�l�bre Van Gijseghem aurait raison, � dire qu’on fabrique les accusations d’inceste. Or, dans cette affaire, ce qui est clair, c’est la faillite de la m�thode judiciaire, c’est aussi l’invalidation des m�thodes des experts, psychologues et psychiatres. On ne peut rien conclure de fond� d’un ou de plusieurs entretiens de 2 h. � 3 h chacun. C’est d’abord une enqu�te sur le terrain qui permettra de collecter les multiples indices qui permettront par la suite de d�cider si oui ou non il y a fabulation, manipulation du t�moignage. Entre un enfant qui joue � l’inceste et un autre qui est en permanence sous cette menace, il y a, � tous les �chelons de la vie domestique, des indices qui ne trompent pas, � l’�cole, au centre a�r�, partout o� l’enfant �chappe � la surveillance assidue de son pr�dateur. Parfois m�me, l’enfant laissera �chapper des indices flagrants lors d’une simple visite m�dicale. Et le doigt� d’une enqu�te sur le terrain se forge apr�s une formation idoine.
C’est donc tout le r�seau de surveillance et de recueil d’informations autour de l’enfant qui est en cause. Sans r�elle formation, sans que son acuit� se soit exerc�e le p�dagogue qui re�oit l’enfant risque d’amplifier des faits fortement charg�s en �motion au gr� de ses propres projections. Il peut, de ce fait, amplifier une rumeur d�j� rampante, lui donnant ainsi plus de consistance.
En ce qui concerne la sant� publique et les mesures de vaccination, le BCG, le vaccin contre la poliomy�lite, etc. la mobilisation est globale, toutes les instances, du milieu scolaire au m�dical sont soumises � des proc�dures pr�cises, dot�es de moyens pour se mettre en alerte chaque fois que n�cessaire. Nos institutions sont rod�es � ce travail. Pour les enfants victimes d’inceste, de violences, on voit parfois clairement, on soup�onne mais on se tait au nom d’un �ventuel abus et d’une erreur judiciaire.
Une affaire r�cente —�fin 2005, d�but 2006 —�a mis en cause deux m�decins qui avaient gard� le silence devant des faits de maltraitance sur un enfant. Occasion de dire que le silence, si on comprend comment il s’installe ne se justifie jamais�!
Dans une affaire d’inceste, nous oublions trop que nous devons faire face, en la personne du pr�dateur, � un individu qui mobilise toute son intelligence au service de son vice. Ces �tres �tablissent tr�s t�t avec l’entourage un rapport de fascination, comme s’ils pr�m�ditaient leur crime tr�s longtemps � l’avance. C’est ce qui constitue le pi�ge dans lequel la victime viendra s’emp�trer d’elle-m�me si elle ose r�agir. (Le pervers narcissique,
Tout cela d�montre combien l’information demeure absente quant au r�el impact des faits d’inceste sur la vie d’un petit �tre humain. Nous ne pouvons pas comprendre ce d�calage entre la vigilance pour la sant� publique et le signalement, l’accueil des victimes de violences familiales. Nous devons bien, � un moment ou � un autre, nous poser des questions quant aux valeurs fondamentales que d�fendent nos cultures.
Les experts, de leur c�t�, se cantonnent � l’�clairage obscur de leur cabinet, d�laissant le terrain et l’opinion publique, objet d’une vaste d�sinformation. Ils demeurent silencieux, parfois arrogants. La mobilisation pour la mort de Cannelle, la derni�re ourse pyr�n�enne, fut g�n�rale et imm�diate�; la comparution du chasseur tr�s rapide. L’enfant victime de viol ou d’inceste et de violences demeure seul avec ses souffrances et ses tortures. Il attendra r�paration, parfois sa vie durant. Ce ph�nom�ne �trange d’apitoiement pour la vie d’une b�te alors que celle d’un enfant ou d’un d�sh�rit� ne rencontre qu’indiff�rence est bien connu dans l’histoire.
� quoi bon les d�bats sur le bracelet �lectronique ou un accompagnement th�rapeutique pour les pervers sexuels�? ��Surveiller et punir��, voil� la seule r�ponse de nos soci�t�s. De quoi flatter le gigantesque narcisse des pr�dateurs.
Ce n’est pas la parole de l’enfant qui est ici en cause mais les moyens qu’une soci�t� se donne pour accueillir celle-ci, le courage que l’institution se dote pour d�voiler et affronter un mal qui mine des consciences, sape lentement l’image que l’on peut se faire de la soci�t�. C’est cette image qui impr�gne les jeunes g�n�rations.
Un autre facteur d�forme une r�alit� d�j� bien trouble�: la place de ce que nous appelons d’un terme vague, les m�dias. Les m�dias, comme supports de l’information, constituent un outil de transmission et de propagation de ��la nouvelle��. Ils ne sont que des moyens. Par contre la mani�re dont ceux-ci sont mis en �uvre traduit comment nous communiquons avec l’ensemble du champ social. Les m�dias fonctionnent sur des valeurs �motionnelles voire passionnelles, pas sur la transmission objective de faits av�r�s. Le proc�s d’Outreau a r�v�l� ce grave d�faut des m�diateurs de l’information, transformant en victimes les bourreaux de la veille, m�prisant les anciennes victimes en les pr�sentant comme des manipulatrices. Proc�der ainsi sans jamais prendre une distance, en posant la question essentielle�: ��Pourquoi en est-il ainsi�?��, c’est se laisser entra�ner dans les modes de fonctionnement purement instinctuels des mouvements de foule avec ce que cela comporte de barbarie.
S’exprimant sur le proc�s d’Outreau, Homayra Sellier, Pr�sidente et fondatrice d’Innocence en danger, Mouvement Mondial de Protection et D�fense des Enfants contre l’abus et l’exploitation sexuelle, nous d�voile les questions � poser�:���Apr�s des semaines d’audiences, comme beaucoup d’autres, j’ai eu l’impression d’un
magnifique g�chis�! Beaucoup de tristesse, mais surtout et avant tout beaucoup de craintes.
On s’en souvient, tout a �t� dit sur le naufrage judiciaire, l’incomp�tence des uns, des autres, les manquements des services sociaux, les dysfonctionnements de tel et tel service, cependant, je n’ai pas entendu, ni lu de vrais mots de compassion et de soutien pour ces enfants, qui, m�me si les adultes ont vir� de camp plusieurs fois, chang� du tout au tout � plusieurs reprises, eux ces enfants, ont tous bel et bien �t� viol�s�!!!��
Ils ont tous �t� habilement utilis�s, de la fa�on la plus odieuse qui soit pour r�pondre aux pulsions perverses d’adultes, parmi lesquels se trouvaient leurs propres parents�! C’�tait comme si tout � coup, tout le monde avait perdu sa sensibilit� et tout se d�roulait comme si ces enfants, qui ont v�cu un v�ritable cauchemar dont on se ne r�veille pas, �taient coupables de ne pas bien se tenir devant la cour�!
Qui a cherch� � comprendre comment on en �tait arriv� l�?
Quels ont �t� les m�canismes qui ont conduit des familles dans l’horreur�?
Comment se fait-il que personne n’ait rien vu durant presque 4 ans, alors que ces enfants �taient viol�s 3 � 4 fois par jour par leur propre p�re, selon ses aveux, et que cette famille �tait suivie par les services sociaux�?
Comment, r�parer�?
Qui va chercher � r�parer les d�g�ts incommensurables d’un proc�s, au cours duquel ces enfants, issus d’une famille qui les a maltrait�s, se sont trouv�s entre les mains de toute une s�rie d’institutions qui les ont elles aussi maltrait�s, pour finir presque coupables�?
��Il ne faut surtout pas que la conclusion tir�e de l’affaire Outreau soit cette question�: faut-il croire oui ou non la parole de l’enfant�?�� (Voir sur le site de Innocence en danger
Qui est mis en cause ici�? La transmission de l’information et la faiblesse des institutions devant la rumeur, rien d’autre�! Confirmant combien les r�gles �thiques les plus �l�mentaires peuvent �tre bafou�es quand la passion m�diatique est en jeu�: un des accus�s, condamn� dans cette affaire � deux ans de prison, aurait �t� confondu avec un autre sur la bonne foi des d�clarations d’un journaliste qui enqu�tait sur l’affaire.
Au lieu de pr�senter les diff�rents �l�ments d’une r�alit� en cr�ant les conditions d’un d�bat, voil� les m�dias pr�ts � dresser des b�chers sur lesquels une victime sera immol�e, qu’importe ce qu’elle est en r�alit�. Des cris, du sang, des larmes�!
La mani�re dont les agents m�diatiques transmettent les rumeurs au lieu des ��nouvelles��, traduit, l� encore, un profond malaise de soci�t�. Mais l’absence totale de distance aux diff�rents niveaux de la transmission des informations r�v�le que nous —�l’ensemble des acteurs sociaux —�sommes pris par ce que Jung nommait un arch�type... L’emballement incontr�l� par un fait social qui nous touche tous en profondeur. Les m�dias, ici nomm�s comme une entit� globale font figure de monstre impersonnel. Mais il importe tout de m�me de se demander si ce monstre myst�rieux est bien en cause. Et, derri�re le monstre il y a des �tre humains�!
D’aucuns diraient que le sensationnalisme m�diatique repose uniquement sur l’ob�issance aveugle aux lois de ��l’audimat�� comme le soulignent certaines associations de d�fense de l’enfant. Il y a bien plus, une absence compl�te de distanciation et, par suite, de r�flexion —�au sens propre —, qui correspond � l’alt�ration profonde des consciences dans les soci�t�s industrialis�es. Conscience sur l’emballement �motionnel de la transmission de l’information, d�tournement de l’attention du public du fond des affaires au profit d’�v�nement annexes, absence d’informations au contenu p�dagogique qui donneraient une meilleure vue d’ensemble sur les �v�nements en cours.
Dire que les m�dias ne souscrivent qu’aux lois de�l’audimat��ne repose pas forc�ment sur une bonne analyse. Que nous apprend le proc�s d’Outreau�? Si nous nous en tenons � ce qui se passe gr�ce aux s�ances de la Commission d’enqu�te parlementaire, c’est le proc�s d’une enqu�te qui se d�roule et chacun peut ainsi s’effrayer de la somme de tant d’erreurs et d’outrances. D�s le premier proc�s, il y eut des journalistes pour d�noncer des impasses et des incoh�rences dans la tenue de l’enqu�te. Tout ce qui se dit en ce moment, nous le savions d�j�!
Des enqu�teurs qui ne sont pas form�s aux techniques d’entretien, une justice qui dispose des moyens d’un pays sous-d�velopp�, un juge d’instruction omnipotent que�la Chambre d’instruction suit aveuglement dans ses d�cisions, par manque de temps et de moyens�; des experts qui ignorent tout des roueries d’un manipulateur —�Myriam Badaoui en est une et le petit juge Burgaud est tomb� dans le panneau.
Que signifie cette soudaine inflation m�diatique�? Il nous est impossible de ne pas penser que tout cela r�sulte d’une vague instrumentalisation. Nous ne pouvons passer outre le conflit larv� qui enfle entre le pouvoir l�gislatif et le pouvoir judiciaire d’un c�t�, le pouvoir des m�dias et le m�me pouvoir judiciaire de l’autre. Comment ne pas voir, dans la cur�e qui se livre sur le dos du juge Burgaud l’instrumentalisation d’une lutte o� la maltraitance de l’enfant passe au second plan. Certes, il s’agit de faire la lumi�re sur les graves l�sions subies par ceux qui furent injustement livr�s � la prison, durant plus de deux ans pour certains. Mais ce n’est pas la premi�re fois que des faits divers r�v�lent l’existence d’une forme d’arbitraire dans l’omnipotence du pouvoir judiciaire.
Ne pourrait-on pas dire, alors, que la vox populi, soigneusement tromp�e par les m�dias, eux-m�mes instrumentalis�s et manipul�s par le politique a donn� du coffre l� o� il fallait. Le politique r�gle de vieux comptes avec le judiciaire et ce n’est pas fini. Outreau sera vite oubli�! � nouveau les affaires de maltraitance d’enfant, de viol sur mineur seront trait�es avec la plus grande des discr�tions.
Outreau, c’est pourtant une occasion rat�e de porter � la connaissance de tous que, d’abord, il y eut des enfants violent�s, qu’il existe de nombreuses affaires similaires qui se r�glent bien souvent de la m�me mani�re�: des experts arrogants et ignorants, des juges s�rs d’eux-m�mes et le silence... La transgression de l’inceste ne fait pas encore bonne recette.
Actuellement, � l’heure o� la Commission d’enqu�te parlementaire continue ses travaux personne ne se pose la question du silence que subissent les victimes d’inceste.
Pourtant nous devons poser des questions aux journalistes�: ��Pourquoi avez-vous oubli� les enfants d’Outreau�? Pourquoi avez-vous si peu parl� des s�vices subis par ces enfants victimes dans le proc�s d’Angers�? Qu’est-ce qui justifie la diff�rence de traitement entre l’affaire d’Outreau et celle d’Angers�?
Angers, le plus grand proc�s pour p�dophilie jamais organis� en France. Le verdict, prononc� le 27 juillet 2005, par la Cour d’Assises du Maine-et-Loire a condamn� 61 personnes. Le myst�re n’a toujours pas �t� �clairci sur l’existence du ��cercle des encagoul�s���? A savoir ces agresseurs —�hommes ou femmes —�ayant abus� des enfants, le visage dissimul�.
Dans d’autres villes, en France ou en Europe, des enqu�teurs agissant en solitaire ont pu relever des �l�ments importants qui tendraient � prouver que des r�seaux existent dont le principal objet est de consommer de la ��chair fra�che��, sous toutes ses formes.
Un policier engag� dans l’enqu�te sur ��l’affaire d’Angers�� affirme que l’existence de r�seaux p�dophiles agissant via Internet et dans toute l’Europe serait ��un secret de Polichinelle��. Ha�!
Que faites-vous journalistes�? Pourquoi n’apportez-vous pas d’informations sur ces �ventuels r�seaux�? N’est-ce pas votre r�le, quand les pouvoirs publics sont d�faillants, d’engager des investigations afin de servir votre public en informations coh�rentes et susceptibles de d�clencher des instructions�? Avez-vous pens� que vu la puissance d’Internet, Angers ne serait qu’une plateforme parmi d’autres�? Ne pourriez-vous pas vous dire qu’� Toulouse, Madrid ou Berlin, voire Moscou d’autres enfants souffrent encore, attendant, bl�mes d’angoisse que le WE se termine pour que leur horreur s’arr�te, le temps d’une semaine en classe�?
Ne nous dites pas, dans 10 ou 15 ans�: ��Nous ne savions pas�!�� Cela nous rappelle quelque chose�!
Nous avons cit� Serge Garde qui a men� une longue enqu�te qui �tablit un lien ind�niable entre la disparition d’enfants et la pr�sence de vid�ocassettes o� l’on retrouve ces m�mes enfants esclaves de quelques pr�dateurs au-dessus de tout soup�on. (Voir dans les archives du journal l’Humanit� et lancer une recherche sur le site. Les articles concernant ce sujet sont nombreux.)
Cessons�! L’on va nous rebattre les oreilles avec la th�orie du complot, etc.
� suivre... malheureusement�!
je suis aussi victime d’une monstrueuse proc�dure de justice.Heureusement, j’ai chang� de d�partement.
Je recherche un moyen de faire �clater la v�rit� de mani�re m�thodique (j’ai un �norme dossier ou j’ai class�, not�, copi� toutes les pi�ces utiles) tout en prot�geant mes enfants et sans tomber dans le d�nigrement mais en faisant �tat des malversations de certains personnels et auxiliaires de la justice en charge de mon dossier, diffamation, intimidation, actes de pure mauvaise foi, oublis d’�l�ments importants dans les rapports d’enqu�te.
L’affaire des acquitt�s d’Outreau n’a, semble-t-il rien apport� de nouveau sur l’horizon m�diatique. Quelques journalistes, notamment la r�daction de la Voie du Nord, ont exprim� leurs regrets d’avoir publi� trop t�t des informations non v�rifi�es. Les travaux de la Commission d’enqu�te parlementaire montrent que les manipulations ont �t� nombreuses et crois�es. Dans ce jeu du "je te tiens... ", ce fut une v�ritable comp�tition et le juge Burgaud appara�t comme une marionette au mains des pouvoirs politique, judiciaire, m�diatique.
Qui va sortir vierge de cet imbroglio�? Les journalistes ont un certain toupet � faire amende honorable alors qu’ils viennent de r�it�rer leur exploit dans l’affaire de Youssouf Ofana. Quoi, crime raciste, antijuif de surcro�t, et voil� la machine �motionnelle qui se remet en route�? Avant m�me que l’enqu�te ne soit commenc�e, alors que, dans le m�me temps, on d�couvre des affaires d’enl�vement crapuleux. Le banditisme se mettrait � devenir antis�mite�? Manquerait-il d’intelligence�?
Que sait-on des membres de la Commission d’enqu�te parlementaire�? Nous, le public, avons l’impression que tout cela ressemble � une mauvaise com�die qui se sc�narise sur le dos d’un probl�me qui n’est plus jamais abord�: le crime d’inceste�! L’impression diffuse que des pouvoirs liquident leurs comptes en public se confirme largement et chacun, � ce jeu, veut laver plus blanc. Question de se pr�munir pour la suite. Car n’en doutons pas, il y aura des suites, toujours les m�mes�! Quant aux acteurs judiciaires, leur argument du manque de moyens est �coeurant�! Cela est-il nouveau�? N’est ce pas leur affaire de porter leur demande de cr�dit aupr�s des minist�res de tutelle�? Leur argument ne sonne-t-il pas comme cette parole d’un expert�: "Avec des honoraires de femme de m�nage, on a des expertises de femme de m�nage�!"
Nous voil� avec une justice de femme de m�nage�! Qu’est-ce qu’on a contre le femmes de m�nage en ce moment�? Tr�s pu�rile et irresponsable tout �a�! Vague impression d’injustice, d’�tre pris pour des demeur�s, tr�s d�sagr�able�!
On va me dire�: "Mais vous-m�me, � cet instant, n’�tes vous pas en pleine inflation �motionnelle�?" En effet, mais je pose des questions, je ne pr�tends pas enqu�ter, ma mission n’a pas pour objet d’informer un vaste public. Par contre, aux endroits o� ma fonction me porte, je sais qu’il y a beaucoup de d�g�ts et ce n’est pas pr�t d’�tre r�par�. Je parle des victimes du crime d’inceste. L�, j’ai des preuves et j’attends que nos joyeux protagonistes de la trag�die en trois actes, dite de l’affaire d’Outreau, en aient fini avec leur salades personnelles. Qu’ils fassent enfin leur job�! Je les attends, plein de dossiers en souffrance. Pas question de se prendre la t�te avec le montant des honoraires. Il faut agir, et au plus vite.
Pendant ce temps, nous les acteurs sociaux, sur le terrain, nous �pongeons�!
L’affaire d’Outreau est une affaire parmi des milliers d’autres... Mon histoire est �galement folle�!
www.memorys.fr/chaumont/index.htm www.exactions.net/ck.pdf
Bien s�r je n’en doute pas un instant. Mais c’est une de celles qui fut la plus m�diatis�e, la plus sujette aux rumeurs et aux calomnies. Une similitude existe avec l’affaire Villemin. C’est pour combler ces lacunes m�diatiques et revenir � des faits objectifs qu’il faut collecter les t�moignages, les affaires en cours... La dispersion va dans le sens du silence et du d�ni... C’est aux victimes et � ceux qui les aident de cr�er des vecteurs m�diatiques coh�rents. Merci de votre message.
Bonjour,
Je ne me rappelle pas avoir �crit ce message, mais je profite de l’occasion pour dire�: Oui�! Il faut en parler. J’ose d�fier la justice sur Internet (www.exactions.net) et si tout le monde suivait mon exemple, les juges se sentiraient enfin plus humbles et peut-�tre m�me un peu responsables...
Fr�d�ric CHAUMONT
Bonsoir Frederic, J’ai vu votre site (le deuxi�me�: exaction) et sans avoir � pr�juger de votre sinc�rit�, je dirais que votre r�cit para�t cr�dible. C’est vrai que l’on a bien du mal � envisager que la femme puisse �tre une pr�datrice ou une manipulatrice perverse.
Dans les affaires familiales l’accusation port�e par une femme � l’encontre de son compagnon/mari, m�me sans preuve, vaut d’embl�e la mise en place d’une enqu�te qui placera le mari comme suspect.
Qu’il puisse exister une forme de perversit� chez une m�re est une affirmation qui est frapp�e de tabou. L’homme, selon certains, paie ainsi des mill�naires de domination. Mais ce n’est pas une fa�on �thique de concevoir la justice. N�anmoins, il existe bel et bien des femmes, des m�res manipulatrices. Certaines sont m�mes incestueuses.
En affirmant cela nous nous attaquons � un grand mythe, celui de la m�re bonne et g�n�reuse et nous n’avons pas imagin� qu’il puisse y avoir du mal, m�me chez une m�re, pire qu’elle puisse manipuler son enfant au seul profit de sa perversit�.
A propos des actes pr�dateurs commis par des hommes, aucun des rouages de la justice n’est v�ritablement pr�par� � initier une enqu�te � charge et � d�charge. Les psychologues sont compl�tement dans le flou et passent plus de temps � se contredire qu’� penser � leur v�ritable devoir... Alors, de l�, en plus, � envisager que la femme puisse �tre elle-m�me une pr�datrice/manipulatrice il y a un ab�me.
Les affaires de p�docriminalit�, c�t� femme comme c�t� homme, touchent un point aveugle de nos soci�t�s, c’est pourquoi les victimes pleurent en silence et dans la plus compl�te solitude. Nos soci�t�s sont fond�es sur la pr�dation et � un moment o� le Mal se banalise, la p�docriminalit�, la manipulation des enfants � des fins perverses deviennent peu � peu des banalit�s qu’il est difficile de d�noncer.
Vous remarquerez que, de mani�re sous-entendue, je fais plus r�f�rence � votre enfant qu’� vous-m�me... Parce que je pense que vous pouvez avoir pour lui le courage de tenir. Et m�me si vous souffrez, il compte sur vous, du fond de sa solitude, sans pouvoir tout vous dire de crainte de trahir sa m�re. C’est ainsi que fonctionne tout pr�dateur, m�le ou femelle, sur le chantage fait � l’enfant et sur la culpabilisation qu’il g�n�re...
C’est aussi � cela qu’un bon psychologue peut reconna�tre de quel c�t� se trouve le parent malfaisant. Mais je vous l’ai dit, les psys ont des probl�mes corporatistes et id�ologiques � r�soudre en France en ce moment.
Courage�! Kieser