En octobre 1989, le mur de Berlin s’effondra sous la poussée pacifiste de la foule berlinoise. Le monde entier vécut cet événement avec curiosité, mais pour les européens, il s’agissait du signe le plus puissant qui ait été donné que la deuxième guerre mondiale avait achevé son cycle.
À l’époque il s’agissait également de clore quarante quatre années d’une guerre froide qui apparaît de plus en plus comme la troisième guerre mondiale, une guerre de l’ombre. Cela échappa à tous les analystes. Dès lors il m’apparut que la dualité essentielle sur laquelle le monde entier avait vécu allait disparaître définitivement. L’opposition Est-Ouest allait désormais apparaître comme une notion dépassée. Il m’apparaissait également que les mentalités n’avaient pas suffisamment évolué pour faire face aux conséquences de ces cycles finissant. La disparition de l’ennemi extérieur signifiait que, désormais, cet ennemi viendrait de l’intérieur. En effet privé de la possibilité de projeter sur un monde inconnu, extérieur, la puissante masse d’énergie qui défendait encore leurs « acquis » de civilisation, les Nations occidentales allaient devoir affronter un lent processus de transformation.
Mais une civilisation ne meure pas simplement, comme par un arrêt cardiaque. Les forces qui conduisent à une mutation rencontrent forcément des oppositions puissantes car si l’Histoire va de l’avant, il n’est naturel pour personne de quitter une sécurité établie pour s’avancer vers l’inconnu, même si l’on nomme progrès cet inconnu.
Il était évident, donc, que naîtraient d’autres ennemis, bâtards ceux-là. Les puissances occidentales, ex-alliés de la guerre froide devaient trouver un autre bouc-émissaire pour remplacer le communiste — l’ours puissant qui menace d’envahir le monde avec un couteau entre les dents.
L’effet de la planétarisation ne pouvait pas déboucher sur la constitution d’une ennemi extérieur. Les valeurs occidentales — celles du marché — avait envahi le monde et, désormais nous étions face à une civilisation unique qui jetait au rang d’accessoires des cultures aussi puissantes que les cultures nippone, chinoise, arabo-orientale, etc. Ces cultures devenaient de fait des tribus singulières au sein d’un vaste ensemble dont le lieu d’expansion était la planète terre en son entier.
Que pouvait bien être un ennemi bâtard, ni tout à fait intérieur ni tout à fait extérieur ? Un ennemi suffisamment rusé et pervers pour se voir qualifier de tous les attributs de l’ennemi mais également proche et familier car lui-même noyé dans la masse des peuples du monde.
À cette même époque, les islamistes algériens étaient en passe de prendre le pouvoir en Algérie, propulsé par les hiérarques du FLN et financés par les waabites d’Arabie Saoudite. J’avais été témoin de la manière dont ces intégristes parvenaient à enlever l’adhésion du peuple algérien et il ne faisait aucun doute dans mon esprit qu’ils remplaçaient là un communisme moribond. Le nouvel ennemi était celui-là, parce que les islamistes, à l’époque ne cachaient pas leur volonté d’étendre leur conquête à l’ensemble du monde musulman. Ce qui correspondait à l’ensemble des continents de la planète.
Cet ennemi fourbe et invisible était celui-là, ce fondamentaliste, ce barbu que l’on rencontre à Barbès, Berlin ou dans le Bronx.
Or, dans la légende fondatrice de l’Islam, Ismaël appartenait bien à la tribu d’origine d’Abraham mais sa mère — l’esclave Hadjar — en avait été bannie.
Le mythe trouvait là un moyen étrange de rappeler à l’Histoire que l’Imaginaire demeure toujours aussi puissant.
Un premier texte d’approche surgit que je reprends maintenant, 12 ans après, car le mythe poursuit sa saga... L’Histoire de la mutation du monde ne fait que commencer car, à mon sens, le mythe ismaélien en est aux chapitres d’introduction.
Si l’Islam juridique meurt par archaïsme, si l’Islam institutionnel vit sa crise la plus grave, l’Islam psychologique est en train d’advenir.
Ce texte est né en méditant sur les exclus, les tarés de nos idéologies, les souffrants de nos sciences arrogantes, ce texte est dédié à tous les Ismaéliens.
... Je le dois aussi aux fanatiques dont mon enfance fut tant habitée.
Mais plus que tout, je le dois à ma terre dont mon peuple fut injustement expulsé et dont la mémoire n’est toujours pas réhabilitée.
C’est le livre saint des musulmans, il se compose de l’ensemble des révélations communiquées par Dieu à Muhammad, au cours des vingt dernières années environ de sa vie, par l’intermédiaire de l’archange Jibraïl. Les révélations advenaient au cours de transes (), dont Muhammad sortait porteur d’un message, qui était alors retenu et compilé par ses proches.
Nous pourrions relire la totalité du Coran comme on le fait pour des contes ou des mythes et il est probable que cela nous éclairerait considérablement sur les aspects psychologiques de la période. Auparavant il faudrait vaincre ce préjugé féroce selon lequel les livres saints appartiennent aux religions dont ils sont porteurs. Ces « témoignages » que sont les livres saints appartiennent au patrimoine universel de l’humanité et ils ne sauraient appartenir à un groupe humain à l’exclusion de tout autre.
Muhammad ne fut pas considéré immédiatement comme un prophète. Il eut même à vaincre bien des obstacles avant d’être vu comme un « envoyé ». En dehors des épisodes merveilleux qui jalonnent sa naissance et son enfance, il ne connaîtra sa première transe que vers l’âge de quarante ans, lors d’une retraite pieuse dans une grotte, sur une montagne proche de la Mecque. Il a décrit lui-même en ces termes la révélation.
« Elle se fait de différentes façons : parfois Jibraïl prend la forme d’un homme, qui me parle comme parle un homme, parfois comme un être particulier, doté d’ailes, et je retiens tout ce qu’il me dit. D’autres fois, j’entends comme une cloche sonner dans mes oreilles et c’est là la plus dure des épreuves et, quand cet état d’extase s’en va, je me souviens parfaitement de tout, comme si c’était gravé dans ma mémoire. »
Il apparaît bien qu’il s’agit d’un état de transe au cours duquel se produit un afflux d’images qui demeurent « gravées dans la mémoire ».
Le texte du Coran se divise en 114 sourates (chapitres), elles-mêmes divisées en versets. De longueurs inégales, les sourates ne suivent pas l’ordre chronologique, mais se présentent selon un ordre de grandeur décroissant. A une exception près, la première, longue de sept versets seulement, et intitulée Al Fatiha (l’entrée). Considérée comme une somme de tout le livre saint, elle est la seule partie du Coran à être obligatoirement récitée dans toutes les prières. Il n’est plus possible de retrouver l’ordre exact des sourates telles qu’elles furent révélées à Muhammad. Cela constituerait un document extrêmement important à tous les points de vue. À l’heure actuelle, si l’on voulait retrouver l’ordre initial, donc le processus de la révélation, le psychologue pourrait jouer un rôle, en s’appuyant sur le fait que chaque Sourate traduit la préoccupation du moment, à laquelle répond l’Inconscient. Pour l’instant, le texte sacré ne suivant pas l’ordre chronologique, les messages dictés au Prophète à la Mecque avant l’Hégire donc, alternent avec ceux reçus ensuite à Médine.
Les fragments du Coran ont été assemblés du vivant du Prophète lui-même. Après chaque révélation, il dictait à un de ses compagnons lettrés les paroles reçues de Jibraïl, tout en indiquant la place exacte de ce nouvel élément dans l’ensemble déjà constitué. Le plus souvent, ce fut ’Aïcha qui recueillit soigneusement les paroles révélées. La tradition rapporte qu’elle seule savait le Coran par cœur. Pour la classification, Muhammad a préféré un classement essentiellement thématique (cependant quelques très longs textes traitent de plusieurs problèmes ; on y trouve compilées des révélations d’époques différentes, traitant du même sujet). L’ensemble du Coran présente donc un agencement logique.
Le travail de transcription se poursuivit, parallèlement à la vie du Prophète, dans sa fonction de chef de la communauté. Après sa mort, celle-ci n’eut aucun droit de modifier, par ajout ou par suppression, la longue séquence des révélations coraniques.
C’est aux successeurs du Prophète qu’incomba la tâche d’établir une version complète et définitive du Coran, en un seul et même livre. Les habitants de la péninsule arabique ne connaissant pas alors le papier, les premiers musulmans de la Mecque, puis de Médine, notèrent les révélations sur des matériaux plus ou moins frustres et précaires (morceaux de cuir, tablettes de bois, omoplates de chameaux, fibres de dattiers, pierre tendre, etc.). Cette transcription des textes était souvent fragmentaire et marquée de divergences. Le premier calife, Abou Bakr, sur le conseil d’Omar, qui devait lui succéder, ordonna, pour sauvegarder le Coran et en achever la vérification par l’intermédiaire des " hafiz " encore vivants, de rassembler les divers fragments en un corpus unique. On rapporte qu’Omar lui-même écrivit le texte sacré en un seul volume. Mais on doit, en fait, l’édition officielle et complète du Coran au troisième Calife, Othman, qui régna de 23/644 à 36/656.
La portée universelle du saint livre est constamment soulignée et mise en relation avec la guidance de Jibraïl. C’est cela qui nous intéresse. Il arrivait souvent que Muhammad prescrive de lui-même un certain nombre de règles, au cours des combats ou de la vie de la communauté. Ses compagnons savaient parfaitement distinguer s’il s’agissait d’une révélation, ou de la seule parole de l’homme Muhammad. Il leur arrivait volontiers alors de contester ou de demander la modification des décisions prises.
Les sourates mecquoises (le tiers du Coran environ), révélées pour convertir une communauté hostile, païenne et idolâtre, constituent une sorte de code éthique, et inculquent la charité, la persévérance, la purification. Elles ont aussi un caractère eschatologique très prononcé, rappelant surtout aux croyants le Jugement Dernier qui les attend.
Les sourates médinoises (près des deux tiers du livre), sont ponctuées de dispositions juridiques nécessaires à la vie communautaire de la nouvelle société islamique, créée à Médine.
Les messages révélés se succéderont jusqu’à la mort du prophète, en l’an 11 de l’Hégire (632 après J.-C.). L’an un de l’Hégire rappelle l’arrivée du Prophète à Médine. D’après les ’hadith, au seuil même de sa mort, il eut une vision.
Le Coran ne consacre pas seulement une religion, mais une langue, l’arabe. Du temps de Muhammad, une multitude de dialectes d’origine sémitique étaient parlés dans la péninsule arabique. La parole divine fut révélée dans l’idiome de la tribu de Qoreich, destinant l’arabe à devenir une langue de civilisation pour des centaines de millions de personnes. Premier livre arabe connu rédigé en prose et non en vers (même si les versets sont souvent rimés), le Coran est un texte " inspiré ", d’une grande perfection formelle.
Dans leurs prières, tous les Musulmans du monde sont tenus de réciter de brefs versets dans la langue originelle du Coran (traduit aujourd’hui dans presque toutes les langues). Mais il faut bien remarquer que les stances étaient destinées à être psalmodiées. C’est pourquoi la rime et la cadence des versets contribuent à plonger l’orant dans un état de semi conscience, état proche du sommeil, qui facilite l’accès à d’autres zones de la psyché. C’est là un des aspects de la récitation, que d’aucun relèvent, sans en souligner le caractère ascétique — au sens où l’ascèse est préparation, exercice — de préparation de l’orant à la réception d’un message intérieur. Il est regrettable que cet aspect de la religion islamique ait été si peu souligné. Il s’agit bel et bien d’un mode de préparation corporel destiné à abaisser la vigilance consciente afin de se laisser pénétrer par le message de l’Inconscient.
Le caractère particulier de cette oraison est d’autant plus important que d’autres sources palestiniennes nous ont légué une méthode de méditation qu’est l’oraison monologiste.
Pour les Pères du désert, aux environs du ive siècle, la prière, c’est la prière au sens biblique, évangélique du terme, c’est-à-dire la prière vocale de demande (même si elle est silencieuse, tacite, implicite). Cette prière est courte, c’est pourquoi on l’appelle monologiste : une seule parole. Elle est souvent accompagnée de gestes, mais pas toujours ; on se lève, on se prosterne, on lève les mains, les yeux... Cette prière se caractérise par la brièveté de sa formule et aussi par sa répétition afin de tendre à la prière continuelle selon le précepte de l’Evangile "Priez sans cesse", repris par Paul (1Th.5,17). Cette prière courte, dont la formule peut varier, est distincte de la psalmodie ou de l’oraison.
C’est aussi une œuvre, une activité particulière, une occupation dans la journée de l’orant. On prie en travaillant. La prière tend à devenir continuelle jusque dans le travail et dans toutes les occupations quotidiennes. Ce qui revient à dire que, plus loin qu’une prière, il s’agit d’une attitude que l’orant doit s’efforcer d’atteindre, celle de totale ouverture à l’imaginaire.
La brièveté des gestes, la sobriété des paroles ont pour principal objet de créer un rythme et, en cela, nous retrouvons la base de la plupart des formes de transe, de la transe africaine au candomblé en passant par les psalmodies des chamans sibériens.
Ce n’est pas un hasard si cette prière monologiste est apparue dans le monde monastique d’Egypte et si elle s’est ensuite propagée partout où les Paroles des Vieillards — les sages du désert — étaient à l’honneur — par exemple et très spécialement à Gaza au vie siècle. Les Vieillards en effet, s’expriment avec la même concision pour s’adresser à Dieu et pour parler aux hommes. Leurs conditions de vie les y portent : dans la solitude et le silence du désert ces ascètes sont parvenus à une extrême simplicité qui se traduit par une très grande sobriété des mots et des gestes. Le besoin d’économiser jusqu’au moindre geste, la moindre parole a sûrement servi cette sobriété.
Muhammad appartient à la pure tradition orientale, d’où est également issue une personnalité comme Jean le Baptiste. La communauté fondée à Médine fonctionnera en outre sur le même modèle que celui des sectes gnostiques des premiers siècles du Christianisme. Or ces groupes de mystiques, qui furent à l’origine de la tradition monacale, reprennent à leur compte la tradition des Esséniens. Il y a tout lieu de penser que la plupart des exercices spirituels que nous connaissons, que nous attribuons faussement à quelques religions plus orientales, hindou, bouddhiste, taoïste... ont été utilisés par ces sectateurs, dont il est dit : « Ils ne cultivent que ce qui regarde l’existence de Dieu et l’origine de l’univers, mais ils s’appliquent fortement à la morale, prenant constamment pour guides les lois de leurs ancêtres, que l’esprit humain n’aurait pu concevoir sans l’inspiration divine... Alors quelqu’un prend un livre et lit. Un autre parmi les plus lettrés en fait un commentaire pour rendre intelligible les passages difficiles. »
Ces sectes étaient également marquées par la puissance de l’imaginaire sémite, dont nous retrouvons le modèle dans la communauté fondée par le prophète à Médine. Il a souvent été dit que les récits prophétiques ou apocalyptiques étaient dus à l’imagination exaltée de ces sectateurs sémites. Ceci a contribué à jeter le discrédit sur ces récits de grande portée poétique. Or le Coran appartient totalement à cette lignée, et il est clair que la rythmique en favorise le caractère exaltant. Si Muhammad a tellement tenu à guider la succession des paroles, ce n’est pas seulement pour répondre à un souci de logique formelle. Il s’agissait plutôt de retrouver un rythme propre à induire un état de transe, et à animer ce fameux imaginaire exalté. Les sémites connaissaient très bien les mécanismes de l’oreille interne ; en effet, ils usaient eux-mêmes de ces méthodes que Muhammad a reprises. N’oublions pas que, depuis son plus jeune âge jusqu’au début de la révélation, celui-ci fut un marchand, sillonnant le désert de la pointe du Yemen jusqu’à la Grèce. Muhammad lui-même envoya ses émissaires en Chine. En près de trente ans, dix ans de plus que la prédication elle-même, il eut le temps d’observer et d’accumuler ce formidable savoir intérieur que seuls connaissent les illettrés, parce qu’ils sont obligés de se servir de leur mémoire sans jamais l’encombrer. Il faut avoir été soi-même berger, ou voyageur, pour connaître cette disposition particulière de l’esprit qui se met en œuvre en l’absence de tout recours à l’outil scripturaire. Illettré ne signifie nullement ignorant, et le thème du savoir, comme sagesse, est constant dans le Coran ; ce qui est bien en continuité avec la tradition orientale, depuis les grecs et même au-delà. En effet, la sagesse a toujours été reliée à une certaine activation de l’esprit, en particulier des zones de la psyché qui s’effacent en général devant le travail de la conscience, lors de l’état de veille. Cette activation est précisément le résultat d’une multitude d’exercices spirituels, dont certains sont parvenus jusqu’à nous. Le jeûne, la prière, la récitation litanique, la prière nocturne, l’oraison, la danse, et même le vin, sont autant de moyens d’atteindre ces états-limites, à la frontière du sommeil, favorables à la pénétration des messages de l’intérieur dans la conscience.
On a dit de Muhammad qu’il était épileptique ; mais quels sont les épileptiques qui parviennent à se souvenir de l’intégralité de leur vision ? Quel épileptique pourrait, comme lui, rester en selle durant une crise, faire le récit de sa vision, et reprendre ensuite les choses là où il les avait laissées auparavant, comme si rien ne s’était passé ? Autant de questions auxquelles la psychologie moderne ne sait pas répondre, car elle demeure encore dans la filiation de la science actuelle, où l’imagination fait défaut.
Parallèlement au Coran, la Sunna tient lieu de véritable livre de lois. C’est dans ce recueil, en vérité, que se trouve la racine de quelques exagérations, nées du zèle de disciples fanatiques. Nous verrons ce que disent certains ’Hadith sur la femme et la favorite, notamment sur ’Aïcha. Entre la Sunna et le Coran, il y a à peu près la même différence qu’il peut y avoir entre la règle d’un monastère (Sunna) et l’utilisation qu’un mystique peut en faire (Coran) ; comme Ste. Thérèse, par exemple, qui sut si bien à quoi servait la règle. Le problème est souligné à l’évidence par la question de la consommation de vin. Les vertus de cette boisson étaient vantées par le Prophète lui-même. Mais, et c’est ce qui nous fait dire que le souci de celui-ci était bel et bien de préserver les usages spirituels destinés à modifier les états de conscience, il fut amené à en limiter l’usage. Cela ne suffit pas cependant, et il dut le supprimer totalement, consacrant du même coup le fait que le vin ne servait plus de liqueur divine, mais renforçait l’idolâtrie, la confusion entre le réel et le symbolique. On perçoit le pragmatisme mystique de Muhammad et son souci de rester dans une ligne de profonde tolérance. Ses disciples et les lignées successives de fidèles, ne furent pas tout à fait à la hauteur de ce destin.
Bejaïa, janvier, 1983, repris à Paris-mars 1990, Chaabane 1410, puis à Toulouse, mai 2006.