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Inceste, p�docriminalit�, crime contre l’humanit�

Commentaires et t�moignages


Pour reccueillir ici les t�moignages et commentaires suite � la parution de l’�tude sur l’inceste.

N’h�sitez pas � laisser vos t�moignages et commentaires en cliquant sur�: R�pondre � cet article. Et vous pouvez demeurer totalement anonyme...

Rien n’est pire que le silence�!

Vous trouverez de nombreux t�moignages sur le site de Elizabeth B. Vousmesparentsmesjuges.

Elizabeth B. T�moigne aussi � visage d�couvert dans son livre du m�me titre Vousmesparentsmesjuges


Les experts

Quand vous parlez d’expert cynique, et bien�! Oui, celui qui m’a expertis�e �tait bel et bien cynique.
Voici quelques extraits de son expertise�:
Expertise d’un p�dopsychiatre, le 26 d�cembre 2004...

Suite � cette expertise, � laquelle tout le monde s’est fi� pendant la proc�dure, les personnes motiv�es (le Capitaine M.�qui semblait �tre convaincu de la culpabilit� de mon p�re) se sont soudainement d�tourn�es de moi, en me consid�rant diff�remment, voire en me m�prisant.
Na�ve, et confiante en cette personne choisie par le procureur, je suis arriv�e l� bas avec mes dessins d’enfant, et quelques photos.
Plusieurs fois auparavant, j’ai essay� de montrer ces dessins � des gens qualifi�s (bien que ce ne fut pas n�cessaire de l’�tre pour constater la souffrance et la peur qui s’en d�gageait)...

Mon psy, en premier. Il m’a seulement demand� ce que j’y voyais. Silence et la s�ance se levait.
Ensuite, je suis all�e voir deux femmes psy, une qui donnait des cours en psychologie de l’enfant aux Arts D�cos, une autre que mon psy m’avait conseill�e pour un ami.
Toutes les deux ont refus� de les voir, en me renvoyant poliment et fermement chez mon psy. Une des deux m’a dit qu’au moment o� j’�tais chez elle, je n’�tais pas chez elle, mais chez mon th�rapeute..., allez, ouste�!
Ob�issante, je suis retourn�e chez mon analyste, ne comprenant rien � ce qui ressemblait � un mauvais film.
Je n’ai pas cherch� � comprendre ce que �a pouvait bien vouloir dire, m�me si �a avait l’air d’�tre criant � leurs yeux et qu’elles ne pouvaient rien me dire...A moi de r�soudre l’�nigme�! Mais quelle �nigme�? Bref�!
Quand j’ai ouvert mon livre de dessins devant cet expert, et que je lui montrait ceux qui �taient le plus parlants, et flagrants...Il ne m’a pas cru quand je lui ai dit � quel �ge je les avait faits.
C’est s�r qu’� force de dessiner, toujours les m�mes choses, j’avais acquis une certaine force dans le trait, une maturit� graphique rare � cet �ge l�...
Quand je l’ai contredit, en l’assurant que c’�tait bien moi, qui, � 4 ans avait dessin� �a, il m’a r�pondu�: ��On ne va pas les analyser au carbone 14�!��
Pendant ces trois heures, j’ai r�pondu du mieux que j’ai pu � ses questions, je me suis livr�e comme jamais, j’ai parl� de mon intimit�.
Voici ses conclusions�:
��Au total, Mlle. XXX pr�sente une personnalit� hyst�rique, avec comme traits de caract�re l’histrionisme, un certain degr� de th��tralisme, la d�pendance affective, la suggestibilit�, le mode de pens�e imaginaire, la facticit� des affects, la mythomanie, et les troubles de la sexualit�.��
��Tendance � �rotiser ses relations�� [...] ��une facticit� des affects et attachements qui la conduisent � �tre rapidement d��ue�� [...] ��sa d�pendance affective, son �gocentrisme, la facticit� et la labilit� de ses affects et de ses �motions la font s’attacher, de d�tacher rapidement de ses liaisons�� [...]
��son choix de montrer ses dessins, ses photos, sont go�t pour les tenues r�v�lent son d�sir de para�tre, d’�tre le point de mire�� [...]
��Ce qu’elle nomme spasmophilie est en fait des sympt�mes de son hyst�rie�� [...]
��Caract�re suggestible, mall�able, influen�able. Ainsi, si elle se sent proche d’un symbole (voir tatouages ���sot�riques��), elle en est convaincue (...) ceci illustre la labilit� de ses identifications et la plasticit� des r�les jou�s��
[...] tendances fabulatoires, go�t pour l’�sot�risme, la pens�e imaginaire, et la pens�e magique, l’immaturit� affective...semblent avoir concouru pour lui permettre de se forger sa conviction et arriver � sa conclusion...�� [...]
��Pauvret� symptomatique, crises pseudo-syncopales, somatisation hyst�rique, sentiment �trange de certains �pisodes de d�personnalisation sans d�r�alisation...�� [...]
��Absence de r�miniscences diurnes, d’asth�nie matinale, de cauchemars r�p�titifs, absence de conduites d’�vitement et de restriction du champ des interactions sociales...��

Je m’arr�te l�.
Oui, la France a des progr�s � faire dans le sujet.
En �crivant ce livre, vous participez � une mise en lumi�re de cette chose si sp�cifique qu’est l’inceste.

A bient�t, A.

juillet 2005 par Illel Kieser


Notes�:

Une association de d�fense des victimes de la p�docriminalit�: Sauver l’enfance en danger
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  • Les t�moignages

    3 d�cembre 2006, par Webma�tre

    Beaucoup de personnes visitent notre site, celui d’Elisabeth ou de ceux dont nous indiquons les URL mais bien peu osent �crire leur souffrance et leur v�cu. Pourtant, nous recevons par mail de nombreux t�moignages douloureux. Je ne publie ici que ceux dont on m’indique qu’ils peuvent l’�tre et je ne propose jamais la publication � la lecture d’un r�cit... J’estime que c’est la libert� de l’auteur de d�cider et de proposer.

    J’insiste cependant pour dire et t�moigner que, chaque fois qu’une personne prend la parole, une autre, d’autres se reconnaissent et finissent alors par oser raconter. N’h�sitez pas � livrer votre t�moignage. Votre anonymat sera pr�serv� de toute fa�on. Et si vous pr�f�rez, vous pouvez rejoindre un des nombreux forums qui accueillent sur le Net les victimes de la p�docriminalit�. Compte tenu de l’inertie de nos �diles face au grave probl�me de l’inceste, les victimes ne peuvent compter que sur elles-m�mes. Et il faut, � un moment, avoir le courage de dire "Non, �a suffit�!"

    La puissance du pr�dateur r�side dans le silence auquel il contraint sa victime. En nous taisant, nous perp�tuons son pouvoir�! Kieser

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