Le rendez-vous annuel de Bidasoa Folk est devenu incontournable pour les amateurs de ce que l’on appelle de façon générique "musiques du monde". Non seulement en raison de la qualité des artistes invités, mais parce qu’il s’agit d’un festival gratuit, donc populaire, ce qui ramène directement au sens et aux racines de la musique folk.
Pour cette septième édition, qui aura lieu les 24, 25 et 26 août, les organisateurs les trois municipalités de la baie de Txingudi : Hendaye, Hondarribia et Irun proposent six concerts sur les deux versants de la Bidassoa.
Le samedi 25, Bidasoa Folk nous invite à un voyage vers la Kabylie en compagnie de l’artiste kabyle Akli D. Bercé par les mélodies de sa mère, interprète de chants spirituels traditionnels, il quitte en 1980 une Algérie amère, réprimant les velléités identitaires de la Kabylie. Il débarque, par un beau matin d’été à Paris, avec peu de sous en poche. Ainsi commence la longue aventure des places publiques et des couloirs du métro, au cours de laquelle il s’essaiera progressivement à des styles musicaux de tous horizons (blues, rock, reggae...).
Musicien moderne, Akli D, qui vient d’éditer un disque produit par Manu Chao, n’en oublie pas ses origines en perpétuant la poésie kabyle, bucolique et spirituelle, fondée sur les métaphores et les symboles (samedi 25 à 22h au Fronton Daniel Ugarte, ancien Belcénia).